Amélioration de l'efficience alimentaire chez les ovins allaitants et conséquences sur les émissions de méthane - Département GA INRAE
Communication Dans Un Congrès Année : 2024

Breeding for feed efficiency in meat sheep and consequences on methane emissions

Amélioration de l'efficience alimentaire chez les ovins allaitants et conséquences sur les émissions de méthane

Résumé

Ruminants have both positive and negative impacts on the environment. If they have a low feed-food competition index, with forage-based diets, methane production by enteric fermentation of plant fibers contributes to global warming. Sheep from the Romane breed have been selected divergently on feed efficiency in the growing period (with ad libitum access to low-energy concentrated pellets) for 4 generations. The present study focuses on males (n=120) and females (n=80) from this selection, tested for their feed efficiency on a forage-base diet and for their methane emissions. The significant difference in residual feed intake of 10% observed in growing male lambs was confirmed, to a lesser extent, in late-growth sheep fed with more forage (8% and 2% for males and females, respectively). This difference in favor of efficient animals is accompanied by higher methane emissions (+3 to 4% higher than with less efficient animals). This study tends to highlight a trade-off, which needs to be confirmed on a larger scale, between feed efficiency and methane emissions in the Romane meat sheep breed: despite reduced consumption, efficient animals seem to emit more methane.
Les ruminants génèrent à la fois des impacts positifs et négatifs sur l'environnement. S'ils sont peu en compétition avec l'alimentation humaine du fait de leur alimentation basée sur les fourrages, la production de méthane par la fermentation entérique des fibres végétales contribue au réchauffement de la planète. Des ovins de race Romane ont été sélectionnés de façon divergente sur l'efficience alimentaire en phase de croissance (avec un accès ad libitum à du concentré basse énergie) depuis 4 générations. La présente étude s'intéresse à des mâles (n=120) et des femelles (n=80) issus de cette sélection, et testés pour leur efficience alimentaire sous un régime majoritairement fourrager ainsi que pour leurs émissions de méthane. La différence significative de consommation résiduelle de 10% observée chez les agneaux mâles en croissance se confirme, dans une moindre mesure, chez des ovins en fin de croissance nourris avec davantage de fourrage (8% et 2%, respectivement pour les mâles et femelles). Cette différence favorable aux animaux efficients s'accompagne malheureusement d'émissions de méthane supérieures (+3 à 4% par rapport à des animaux moins efficients). Cette étude évoque un compromis, qu'il conviendra de confirmer plus largement, entre efficience alimentaire et émissions de méthane chez des ovins allaitants de race Romane : malgré une consommation réduite, les animaux efficients semblent émettre davantage de méthane.
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Origine Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-04844635 , version 1 (18-12-2024)

Identifiants

  • HAL Id : hal-04844635 , version 1

Citer

Flavie Tortereau, J.L. Weisbecker, C. Coffre-Thomain, L. Estivalet, D. Marcon, et al.. Amélioration de l'efficience alimentaire chez les ovins allaitants et conséquences sur les émissions de méthane. Rencontres Recherches Ruminants, Dec 2024, Paris, France. ⟨hal-04844635⟩
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