Panorama des atouts verts des équidés

La prise de conscience écologique actuelle pose aujourd'hui la nécessité d'améliorer nos connaissances sur les impacts environnementaux des filières agricoles, dont ceux de la filière équine. Cependant, cette dernière se distingue du monde agricole par la place des équidés dans la société. D’une source d’énergie de traction à un animal de compagnie, en passant par un sportif et un « gestionnaire » du paysage, ils sont aujourd’hui au sein d’une pluralité d’usages desquels découlent des patrimoines environnementaux uniques, appelés « atouts verts ».

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par Agata RZEKĘĆ - Céline VIAL-PION - | 23.03.2020 |
Niveau de technicité :
Troupeau de chevaux Camargue
Sommaire

Introduction

A l’aube d’une prise de conscience écologique, les mondes agricole mais aussi équin doivent faire face à des enjeux environnementaux grandissants soulevés par les acteurs politiques, institutionnels et professionnels, mais aussi par la société. 

La filière équine et ses impacts sur l’environnement se démarquent des autres productions agricoles car, à l’image des évolutions sociétales, la place des équidés se transforme au cours des décennies. En effet, aujourd’hui, la filière équine est constituée de quatre segments : sport/loisir, courses, viande et travail. Et les utilisations des équidés ne cessent de se diversifier (équithérapie, ramassage scolaire, animaux d’agrément…). Cette pluralité d’usages est à l’origine d’une large diversité d’impacts environnementaux, positifs comme négatifs, ceux-ci présentant parfois un caractère unique en comparaison aux autres productions agricoles. Les impacts environnementaux positifs issus des équidés et de leurs usages sont appelés ici « atouts verts » et demeurent aujourd’hui encore peu ou mal définis, notamment du fait de leur pluralité.

Le présent document propose un état des lieux des connaissances scientifiques et techniques liées aux atouts verts des équidés. Cette revue de littérature a pour objet de sensibiliser les détenteurs des équidés aux enjeux et risques environnementaux, leur permettant ainsi d’envisager une amélioration des pratiques (valorisation du fumier, érosion du sol, conduite du pâturage), mais aussi une meilleure valorisation des aspects positifs. Seront présentés en premier lieu les cinq atouts environnementaux des équidés qui relèvent de leur nature, de leur répartition géographique, ainsi que de leurs usages. Nous verrons ensuite comment ces atouts verts s’inscrivent dans les enjeux environnementaux actuels.

Les équidés présentent des atouts verts

Liés à leur nature

Cob normand pâturant dans une prairieLes équidés sont des herbivores non ruminants. De par le pâturage, ils impactent la composition et la structure de la prairie. Les risques liés au pâturage équin peuvent être minimisés en mettant en place des systèmes alternatifs de pâturage : pâturage tardif, pâturage tournant dynamique ou pâturage mixte.

cf. partie Pâturage de la note thématique Les atouts verts des équidés en France ci-contre

La famille des équidés est composée des espèces des chevaux, des ânes et des zèbres. Les espèces équines et asines présentent une large diversité de races. Certaines sont adaptées à des usages précis et sont particulièrement performantes aujourd’hui (exemple : courses et Pur-Sang Anglais), d’autres ne répondent plus aux demandes du marché actuel et sont en déclin (races locales - exemples : Trait Poitevin, ânes…). Or, certaines sont particulièrement bien adaptées au milieu local et présentent une robustesse qui leur permet de vivre dans des conditions spécifiques rudes (Région Camarguaise, Baie de Somme).

cf. partie Biodiversité des races de la note thématique Les atouts verts des équidés en France ci-contre

Liés à leur répartition géographique

police montéeLes équidés occupent des territoires particuliers. Comme mentionné plus tôt, certaines races sont adaptées à des territoires au climat rude et aux conditions défavorables pour l’agriculture. De plus, les équidés sont présents dans les zones périurbaines.

cf. partie Occupation du territoire de la note thématique Les atouts verts des équidés en France ci-contre


Liés aux usages qui peuvent présenter des bénéfices sur l’environnement

Cheval utilitaire travail de la vigneUn équidé qui travaille est un animal source d’énergie, substituable par une autre source d’énergie et qui dégage un revenu pour son utilisateur/détenteur. Ainsi, les équidés peuvent travailler dans 4 domaines :

  • L’agriculture (cultures, vignes, maraîchage)
  • La foresterie
  • Le transport de personnes en zone touristique
  • Les missions de service civique (ramassage scolaire, arrosage des zones vertes publiques, ramassage des ordures…)

cf. partie Travail de la note thématique Les atouts verts des équidés en France ci-contre


Randonnée de tourisme équestre

Enfin, le tourisme équestre présente des avantages sur le plan environnemental : création et maintien des sentiers, mode de transport doux, ainsi qu’alternative économique pour certaines races menacées. Le tourisme équin regroupe tout déplacement hors domicile qui implique un équidé (directement ou indirectement) : évènements sportifs, musées, cours particuliers, foires, salons, courses… Les manifestations équestres ainsi que les structures détenant des équidés font l’objet d’études concernant leurs impacts sur l’environnement : consommation des ressources, gestion des déchets, transport…

cf. partie Tourisme de la note thématique Les atouts verts des équidés en France ci-contre

Les équidés et les atouts verts au sein des enjeux environnementaux

L’environnement est désigné ici comme l’ensemble des éléments abiotiques (sol, air, eau) et biotiques (faune, flore) qui constituent le milieu d’un individu et qui peuvent interagir avec lui. Dans cet article, nous nous concentrons sur les interactions qu’ont les équidés avec (1) le paysage ; (2) la biodiversité ; (3) l’air et l’énergie ; (4) le sol et l’eau.

Les équidés impactent le paysage

Les équidés contribuent à la mosaïque du paysage - directement (pâturage) ou indirectement (production d’aliments, sentiers, infrastructures).

Le pâturage équin module le paysage

Bocage normandLe pâturage équin contribue à l’ouverture des paysages et lutte contre l’embroussaillement excessif. Les prairies présentes dans le maillage rural participent à la combinaison des parcelles agricoles, favorable à la biodiversité sauvage. Dans un référentiel temporel, les équidés peuvent faire partie des plans de rotations de cultures, favorables à une bonne gestion des sols agricoles.

Les parcelles où pâturent les équidés peuvent être délimitées à l’aide de haies ou d’arbres, qui abritent des insectes, des oiseaux ou des petits mammifères, et qui servent d’ombrage aux herbivores. Ce type de paysage s’appelle le bocage.


Les impacts indirects

Plus indirectement, l’élevage et la détention d’équidés nécessitent des surfaces agricoles, que ce soit pour produire les aliments (fourrages, céréales) ou pour y installer des infrastructures accueillant les animaux (pensions, hippodromes, centre équestres), voire pour connecter des territoires entre eux et permettre le déplacement (sentiers de randonnées équestres).

Les structures détenant des équidés peuvent se mettre en lien avec d’autres entités agricoles afin de tirer profit des activités de chacune. Par exemple, une pension va nécessiter du foin, des céréales et de la paille qu’elle pourra acheter à l’agriculteur voisin. Celui-ci pourra valoriser le fumier produit par les équidés. Ces derniers peuvent aussi s’inscrire dans une démarche d’amélioration de la gestion des prairies pâturées par les bovins, grâce au pâturage mixte qui présente des avantages. Enfin, le travail équin peut être intéressant pour les maraîchers qui le souhaitent.

Ces échanges de biens et de services s’inscrivent dans le concept d’économie circulaire.

Les équidés préservent des territoires particuliers

Transport du foin par un cheval Castillonnais dans une zone difficilement mécanisableLes équidés sont présents dans des zones particulières comme les territoires périurbains - où ils maintiennent une forme d’agriculture en ville en valorisant des parcelles délaissées par l’agriculture et pas encore gagnées par l’urbanisation - ou les territoires typiques, à travers des races adaptées à leur territoire d’origine. Par exemple, les chevaux Camarguais sont élevés en conditions semi-naturelles et préservent les garrigues et les marais. Le pâturage dans ce milieu limite l’embroussaillement excessif, permet aux oiseaux d’y trouver leur nourriture ainsi que leur abri et diminue le risque d’incendies. Les équidés sont aussi présents dans des zones difficilement mécanisables comme la montagne, valorisant une biomasse non cultivable par l’être humain.

Les équidés conservent la biodiversité

La biodiversité est la variété des êtres vivants dans un milieu. Les équidés impactent deux types de biodiversités : la biodiversité sauvage, sur laquelle ils agissent, et la biodiversité domestique, dont les races font partie.

Des écosystèmes variés au sein des milieux pâturés par les équidés (prairies, parcours…)

Pâturage zone d'embrouissaillementPar leur action lors du pâturage (consommation hétérogène de la végétation, places de grattage, piétinement…), les équidés créent une mosaïque de micro-habitats. Cela mène à la création de niches écologiques profitables à la faune et à la flore. Toutefois, si le pâturage n’est pas géré convenablement, il existe un risque d’embroussaillement sur les sites délaissés par les équidés et, par conséquent, de surpâturage des zones qui restent. Ces risques peuvent être limités par une gestion alternative des prairies par exemple (pâturage tournant).

Par le dépôt de déjections, les équidés contribuent au dynamisme de la biodiversitédu sol (vers de terre, microorganismes, insectes coprophages…). Dans les milieux sensibles, le pâturage équin contribue au maintien d’une biodiversité typique par des races locales et adaptées (exemple : Camargue, Przewalski). Lors d’une randonnée équestre, les graines peuvent être transportées sur le pelage de l’animal ou dans son estomac, risquant ainsi de contaminer des zones protégées ou d’enrichir des zones pauvres en biodiversité. Dans la même optique, il est déconseillé d’épandre du fumier équin brut, non composté, car une contamination de la parcelle par des graines adventices ou des pathogènes est possible.

Une biodiversité des races riche, dont une partie est menacée

La sélection environnementale et humaine diversifie les caractéristiques des équidés. Les contraintes naturelles façonnent les individus, et l’humain ne sélectionne que les équidés qui correspondent à certains usages ou standards. Ainsi, le Pur-Sang Anglais est adapté à la course tandis que le Shetland est adapté au climat rude des îles britanniques. Conserver les races, c’est :

  • Conserver une diversité génétique indispensable au bon maintien de l’espèce. En effet, en cas de perturbation du milieu (maladie, climat) ou de changement d’usage, l’espèce gagne en résilience si le pool génétique qui la constitue est diversifié.

Schéma de la résilience d'une population équine


  • Améliorer et soutenir les aptitudes et performances par croisement des races. En effet, certaines races sont dites « amélioratrices ». Par exemple, le Pur-Sang Arabe est une race utilisée par croisement dans de nombreuses autres races (notamment de sport).
  • Préserver des populations qui dépendent d’autres races. Les mules Poitevines dépendent entièrement du bon maintien des races Trait Poitevin et Baudet du Poitou. Si celles-ci viennent à se détériorer (consanguinité), voire à disparaître, les mules Poitevines seront directement impactées.
  • Maintenir un patrimoine culturel local. La conservation des races locales est aussi une conservation de l’histoire de la région et de son patrimoine vivant.
  • Répondre aux enjeux environnementaux de demain. En effet, certaines races aujourd’hui menacées peuvent retrouver des alternatives économiques bénéfiques pour l’environnement comme :démonstration de travail traditionnel Camargue
    • La gestion de zones sensibles comme les landes, les parcours, les montagnes - débroussaillement, maintien de zones ouvertes, lutte contre les incendies...
    • Le tourisme équestre et le travail traditionnel (Camargue)
    • La traction dans les travaux agricoles, forestiers et urbains, comme alternative aux engins motorisés
    • La production de biens alimentaires en conditions extensives

Équidés, gaz à effet de serre et énergie

Par leur nature et leurs modes d’élevage, les équidés ont un rôle dans les émissions et le stockage des gaz à effet de serre :

  • Les équidés sont des herbivores monogastriques qui rejettent environ 21 kg de méthane par tête et par an. Les émissions des autres catégories d’animaux d’élevage sont : 118 kg/tête/an pour une vache laitière, 72 kg/tête/an pour une vache allaitante, 7 kg/tête/an pour un ovin, 12 kg/tête/an pour un caprin, 0,8 kg/tête/an pour un porcin.
  • Le maintien des prairies par le pâturage ou la fauche favorise le stockage du CO2 atmosphérique. Les légumineuses (trèfle, luzerne) captent aussi l’azote atmosphérique et enrichissent le sol en cet élément, vital pour les végétaux.
  • Le fumier (crottins + urine + paille) issu des équidés hébergés en box ou en stabulation peut être composté et épandu sur les parcelles, évitant ainsi l’usage d’engrais de synthèse qui peuvent être source d’émissions de gaz à effet de serre par évaporation.
  • Un point de vigilance doit toutefois être porté sur le transport des équidés, notamment lors des évènements sportifs. Par exemple, lors des finales nationales d’endurance jeunes chevaux 2013 au Haras national d’Uzès, la consommation de carburant par les participants (562 compétiteurs, 696 chevaux, 1405 accompagnateurs) s’est chiffrée à environ 54 102 L, soit 596 137 km parcourus au total (15 fois le tour de la terre - 142 224 kg de CO2 émis).
L’énergie animale

La consommation d’énergie fossile s’accompagne d’émissions de gaz à effet de serre. Trouver des sources d’énergie alternatives et renouvelables permet de limiter ces émissions. Les équidés, de par leur nature herbivore, se nourrissent de végétaux issus de la photosynthèse, processus dont la source est l’énergie solaire. Ils fournissent ainsi de l’énergie mécanique, utilisable dans l’agriculture, la foresterie, le déplacement/tourisme et les services municipaux. Sous certaines conditions, ils sont donc une alternative verte à l’emploi d’engins motorisés.

Débardage avec un cob normandRamassage du goëmon avec des traits bretons


Une Analyse de Cycle de Vie (ACV) a comparé l’utilisation d’un équidé pour labourer, fertiliser, herser et créer des sillons en vue de semer du colza avec l’emploi d’un tracteur pour la même tâche. Les étapes de l’équidé qui ont été prises en compte sont la gestation, la croissance, l’entretien quotidien (soins, alimentation, équipement et hébergement) et le travail. Pour la machine, les étapes prises en compte ont été l’achat des matières premières, la fabrication, l’utilisation, le transport et la fin de vie. Les résultats ont montré que, pour la même quantité de carbone émise (1 kg eq CO2), l’équidé a pu préparer 331 m2 de terrain alors que la machine en a préparé 19 m². Le fumier de l’équidé a été utilisé dans l’étape « fertiliser ».

Dans la même étude, le débardage en forêt à l’aide d’une mule a été comparé avec l’usage d’une machine. Ainsi, pour l’ensemble des travaux (comprenant la coupe d’arbres individuels, le retrait des branches, la coupe en bûches et leur collecte, ainsi que leur transport sur une distance d’un kilomètre), pour la même quantité de carbone émis (1 kg eq CO2), la mule a pu apporter 311 kg de bois contre 80 kg pour la machine.

Ainsi, pour des petites surfaces et des espaces protégés/sensibles, l’usage des équidés s’inscrit dans le contexte de recherche d’alternatives vertes et respectueuses de l’environnement. De plus, le travail animal permet de contribuer à l’autonomie énergétique des exploitations agricoles, c’est-à-dire que les agriculteurs produisent leur propre énergie qu’ils utilisent dans leur ferme. L’énergie animale consomme des végétaux produits sur l’exploitation, améliorant aussi l’autonomie alimentaire. L’utilisation des équidés peut aussi s’apparenter à la conservation d’un savoir-faire traditionnel et paysan, apportant une plus-value sur les produits vendus.

Sources d’énergie annexes

Les activités annexes et les infrastructures peuvent aussi contribuer à la production d’énergie renouvelable. Ainsi, à l’issue d’une méthanisation, le fumier de cheval peut donner du biogaz, source d’électricité et/ou de chaleur, ainsi que de l’engrais (appelé digestat), utilisable sur les parcelles agricoles. Les bâtiments équestres peuvent fournir de l’énergie grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur le toit. Certains bâtiments sont construits à partir de matériaux renouvelables (bois).

Impact des équidés sur la qualité de l’eau et du sol

Les équidés contribuent à la dynamique et à l’enrichissement du sol à travers leurs déjections mais aussi leur pâturage, conservant des végétaux fixateurs d’azote. En effet, les crottins et urines des équidés enrichissent le sol en carbone, azote et minéraux dont se nourrissent les végétaux. Les légumineuses (trèfle, luzerne) sont des végétaux essentiels pour le bon fonctionnement du sol : elles fixent l’azote atmosphérique et enrichissent le sol en cet élément. Ces deux actions contribuent au dynamisme de la biodiversité du sol (vers de terre, insectes, microorganismes, arthropodes, végétaux…).


Fumier de chevalEn box ou en stabulation, les équidés produisent du fumier (paille + crottins + urines) qui peut être composté et épandu sur les parcelles agricoles, fertilisant le sol. C’est une alternative à l’utilisation d’engrais de synthèse.


Couvert végétal d'une prairieLa prairie joue le rôle de filtre en réduisant la perte des éléments nutritifs par dissolution des éléments dans l’eau après de fortes pluies ou irrigation, comparé à un sol nu. En l’absence de végétaux, les éléments (carbone, azote) sont plus à même d’être entraînés par l’eau et de contaminer le milieu extérieur (rivières, nappes phréatiques...). C’est pourquoi les paddocks sont à surveiller et l’épandage de copeaux de bois autour des zones « à risques » (zones d’abreuvement, d’alimentation, sortie…) est un moyen pour lutter contre la lixiviation, particulièrement importante dans ces zones.


Les équidés contribuent à la préservation de la qualité du sol par leurs usages, notamment dans le travail agricole. La compaction du sol est la forme la plus sévère de la dégradation du sol agricole aujourd’hui. Les équidés ont un poids plus faible que les tracteurs et laissent des traces ponctuelles (sabots), au contraire des traces continues des machines (pneus). Le compactage du sol est superficiel dans le cas des équidés, alors qu’il est profond lors de l’usage d’une machine. Ces compactages ont un impact sur le bon fonctionnement du sol : biodiversité, enracinement des plantes, ruissellement de l’eau lors des fortes pluies… Lors d’une randonnée équestre, le passage des équidés va plus compacter le sol que celui d’un randonneur ou d’un cycliste : c’est pourquoi il est primordial pour les cavaliers de rester sur les sentiers déjà tracés et adaptés aux équidés (notamment sur le littoral).

Enfin, les aménagements des bâtiments permettent de réduire l’empreinte de la structure sur la quantité et la qualité de l’eau et du sol. Il est possible d’installer des systèmes de récupération de l’eau de pluie sur les bâtiments, qui vont alimenter les systèmes d’arrosage des carrières par exemple.

Ce qu'il faut retenir

Notre étude propose de voir les équidés comme étant un maillon multifonctionnel dans le monde agricole et dans la société, présentant des atouts environnementaux importants à promouvoir. Il est maintenant question d’enrichir ce panorama et de sensibiliser les acteurs de la filière, du monde agricole et de la société aux opportunités que présentent les équidés, mais aussi aux bonnes pratiques à mettre en place.

En savoir plus sur nos auteurs
  • Agata RZEKĘĆ Ingénieure agronome - UMR MOISA de l’INRAE Montpellier
  • Céline VIAL-PION Ingénieur de recherche - Ifce
Bibliographie
  • RZEKĘĆ A., VIAL C. et BIGOT G., 2020. Green assets of equines in the european context of the ecological transition of agriculture. Animals, vol. 10, n°1, page 21. DOI : 10.3390/ani10010106
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Pour retrouver ce document: www.equipedia.ifce.fr
Date d'édition: 29 03 2020
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