Besoins en développements analytiques pour l'étude des contaminants dans les eaux - Cas des substances prioritaires de la directive cadre européenne sur l'eau - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2005

Analytical developments needs for the study of contaminants in water: case of priority substances of the waterframework directive

Besoins en développements analytiques pour l'étude des contaminants dans les eaux - Cas des substances prioritaires de la directive cadre européenne sur l'eau

Résumé

La mise en place de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), qui doit se traduire notamment par une intensification du contrôle des contaminants chimiques, a des conséquences importantes en terme de développements analytiques. Afin d'assurer la comparabilité des données au niveau européen, il apparaît indispensable de développer des méthodes de mesure appropriées et validées au plan international et d'organiser des exercices d'intercomparaison. Ainsi par exemple, il apparaît nécessaire d'améliorer les méthodes existantes ou de développer des méthodes nouvelles pour l'analyse de plusieurs substances prioritaires (ex : diphényléthers bromés (PBDE), chloroalcanes, hexachlorobutadiène, pentachlorobenzène, tributyl étain). Selon les travaux de la commission européenne, ce sont les concentrations totales de contaminants dans les eaux qui devront être comparées aux Normes de qualité environnementale (NQE) proposées pour les substances organiques prioritaires et uniquement les concentrations dissoutes pour les métaux (E.C., 2004). La surveillance des substances organiques prioritaires devra donc être faite sur la concentration totale de ces contaminants dans l'eau. Les difficultés engendrées par ces propositions au niveau de la mesure des concentrations dans le milieu aquatique et de leur interprétation en terme d'effet, et en particulier en ce qui concerne la mesure des concentrations totales en contaminants organiques dans l'eau brute (non filtrée) ont été examinées par Coquery et al. (2005). Cette problématique a aussi été évoquée de façon détaillée par le CSTEE (2004), qui indique également le biais inhérent de baser les expositions sur des concentrations totales en contaminant dans l'eau brute, puisque ces concentrations dépendent de la concentration en MES des eaux. D'autre part, il apparaît que les méthodes standardisées pour l'analyse des contaminants organiques dans les eaux ne donnent pas de recommandations claires et harmonisées pour traiter les eaux contenant des MES. Il est évident que l'extraction d'eaux brutes contenant de fortes teneurs en MES sera bien moins efficace pour les substances caractérisées par un logKp>3 (e.g., HAP, PBDE, trichlorobenzènes, pentachlorophénol, endosulfan, etc.) que si elle est réalisée sur les MES elles-mêmes, en utilisant des méthodes d'extraction développées spécifiquement pour les phases solides, telles que les sédiments ou les sols. A contrario, le développement récent des méthodes de prétraitement des échantillons par extraction sur phase solide (SPE) présente des avantages certains, mais leur domaine d'application doit être explicité (eaux « propres » ou contaminants polaires pour les eaux chargées en MES).

Mots clés

Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02587402 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

Marina Coquery. Besoins en développements analytiques pour l'étude des contaminants dans les eaux - Cas des substances prioritaires de la directive cadre européenne sur l'eau. 2ème université d'été de l'environnement, Lyon, 22-23 septembre 2005, 2005, pp.15. ⟨hal-02587402⟩

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