Direct and indirect biodiversity indicators for saproxylic beetles
Indicateurs directs et indirects de la biodiversité saproxylique
Résumé
Les suivis de biodiversité font appel à des indicateurs directs (espèces ou groupes d'espèces indicateurs) ou indirects (variables environnementales/dendrométriques). Le choix est opéré en fonction des critères suivants : arguments écologiques, lien avec les pressions, facilité opérationnelle (applicables), valeur socio-économique (mobilisables, communicatifs, appréhendables). Pour la biodiversité saproxylique, les indicateurs indirects comme le volume de bois mort ont montré leur limite de pertinence écologique. En sus de travailler à des améliorations de ces indicateurs indirects, il convient de rechercher des indicateurs directs simplifiés, pour dépasser le levier systématique lié à l'hyperdiversité du groupe (faible ratio [nombre d'experts/Nombre d'espèces], outils de référence insuffisants, temps de mesure rédhibitoire). L'approche d'une restriction des assemblages à un groupe d'espèces indicatrices (de richesse spécifique) est ici abordée sur un vaste jeu de données compilé depuis plusieurs sources (30 tableaux, 415 placettes, 906 pièges, 983 espèces de coléoptères saproxyliques), et balayant un gradient large en termes d'essence dominante et domaine biogéographique. La corrélation avec la richesse spécifique totale de la richesse de plusieurs sous-groupes d'espèces est utilisée pour qualifier le caractère indicateur. Y a-t-il un ou plusieurs sous-groupes en moyenne bien corrélé à la richesse spécifique globale ? Cette corrélation est-elle variable sous l'effet de l'échelle spatiale ? du domaine biogéographique ? du groupe de l'essence dominante ? de variables méthodologiques ? Enfin, la réponse de la richesse spécifique aux gradients écologiques de chaque étude est-elle identique entre assemblage global et assemblage réduit ? Des résultats préliminaires sont présentés.