Ce chapitre est dédié à une typologie des méthodes d'échantillonnage des insectes utilisées en milieu terrestre ou aquatique. Chaque technique est décrite en termes de principe fonctionnel, matériel, groupes échantillonnés, avantages et inconvénients (coût, compétences et temps requis, sélectivité, possibilités de standardisation, dépendance climatique). Dans les écosystèmes terrestres, les méthodes actives impliquent la chasse à vue par prospection de gîtes ou micro-habitats potentiels (écorçage, brossage, battage, fauchage), les transects d'observation, la thermonébulisation insecticide (« fogging »), l'aspirateur type « D-vac », le cylindre d'extraction et sélecteur de Chauvin, le sac collecteur de feuillage, le quadrat de ramassage (biocénomètre), l'attraction lumineuse sur drap, la reconnaissance au chant des Orthoptères, le chalutage et le comptage des dômes de Fourmilières. Les méthodes passives concernent les pièges d'interception (vitres, Malaises, adhésifs, aérien rotatif ou à succion, à fosse ou Barber, entomologique composite=PEC)) ou attractifs (sexuels à phéromones, à appâts alimentaires, refuge à substrats artificiels, colorés, lumineux automatiques) ou les nasses à émergence. L'extraction des invertébrés d'une fraction de sol et de litière est effectuée par des méthodes manuelles, physiques ou chimiques Dans les milieux aquatiques, les techniques actives incluent la prospection à vue de gîtes ou micro-habitats, le filet troubleau, le filet Surber ou le filet dragueur. Parmi les méthodes passives, citons les substrats artificiels, les nasses appâtées, les pièges lumineux et les nasses à émergence.