Après mise en service de la nouvelle station d’épuration de l’agglomération de Nîmes et le déplacement vers l’aval en 2008 du nouveau point de rejet des eaux traitées, un bilan des situations écologiques a été entrepris entre 2007 et 2010 dans différents compartiments physiques, physicochimiques et biologiques. Les résultats rendent compte d’une baisse de la pression polluante après la mis en service de la nouvelle station, mais avec la possibilité d’un facteur confondant, pour certains aspects, lié à un contraste d’hydraulicité entre l’année sèche 2007 et les années suivantes. Des enregistrements nycthéméraux effectués montrent la forte réactivité du débit au ruissellement urbain proche, et soulignent l’intérêt de disposer des variations nycthémérales de l’oxygène dissous pour statuer sur la charge organique réactive du tronçon étudié et le facteur limitant associé aux faibles teneurs.