Le mélange d'essences peut-il être utilisé comme indicateur de biodiversité ? Cas des cortèges de bryophytes en peuplements purs et mélangés de chêne et de pin - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2016

Could mixed stands be used as biodiversity indicators ? Case study of bryophytes within pure and mixed stands of oak and pine

Le mélange d'essences peut-il être utilisé comme indicateur de biodiversité ? Cas des cortèges de bryophytes en peuplements purs et mélangés de chêne et de pin

Marion Gosselin

Résumé

The effects of mixed stands are increasingly being studied because of their potential benefits over pure monoculture stands in reconciling ecological and productivity goals. Tree-dependant species like epiphytes may in particular have richer communities in mixed stands, which offer a greater variety of substrates. Our study on bryophyte diversity was conducted in the National Forest of Orléans (France) within pure and mixed oak and pine stands. It showed that (i) bryo-diversity at tree scale was higher on oak than on pine ; (ii) tree species mixture enhanced bryo-diversity on pine ; (iii) mixed stand had less abundant communities of ground-dwelling bryophytes ; (iv) at stand scale, bryo-diversity was poorer in pure pine stands whereas pure oak and mixed stands had similar levels of richness. In terms of composition, we found no species occurring only in mixed stands. Species dwelling on Pine and oak are partially different. In a perspective of transferring the results in simulation models, we ran parametric statistical models and analyzed not only the statistical significance, but also the magnitude of the effects. Exploratory models suggest an effect of basal area on epiphytic species richness in addition to the stand composition effect.
Les peuplements mélangés sont de plus en plus étudiés pour leurs effets potentiellement bénéfiques à la fois sur la productivité et la biodiversité. Les communautés d’espèces arbres-dépendantes comme les épiphytes, en particulier, sont susceptibles d’être plus riches dans des peuplements hébergeant plusieurs essences, donc des habitats variés. L’étude menée sur les communautés de brypohytes en peuplements mélangés de pin et de chêne en forêt d’Orléans (France) montre que (i) à l’échelle de l’arbre, la bryo-diversité est plus élevée sur chêne que sur pin ; (ii) le mélange favorise la richesse spécifique su pin ; (iii) le mélange diminue l’abondance des terricoles, à l’échelle de l’arbre comme à l’échelle du peuplement ; (iv) à l’échelle du peuplement, la bryo-diversité est plus faible en pineraies pures tandis que les chênaies pures et les mélanges ont une bryo-diversité équivalente. En termes de composition, il n’y a pas d’espèces inféodées strictement aux mélanges. Les communautés sur pin et sur chêne sont partiellement disjointes. Dans une optique de transfert des résultats à des modèles de simulation, nous avons utilisé des modèles paramétriques et analysé l’effet des variables explicatives non seulement en significativité, mais aussi en magnitude. Des modèles exploratoires suggèrent un effet de la surface terrière sur la richesse en bryophytes épiphytes, en plus de l’effet de la composition du peuplement.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02604766 , version 1 (16-05-2020)

Identifiants

Citer

Marion Gosselin. Le mélange d'essences peut-il être utilisé comme indicateur de biodiversité ? Cas des cortèges de bryophytes en peuplements purs et mélangés de chêne et de pin. Journées du TR SEDYVIN 2016 - Biodiversité, modèles et indicateurs, Oct 2016, Nogent-sur-Vernisson, France. pp.23. ⟨hal-02604766⟩
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