Reframing women’s empowerment in water security programmes in Western Nepal - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gender and Development Année : 2017

Reframing women’s empowerment in water security programmes in Western Nepal

Résumé

Water security has become the new buzzword for water and development programmes in the rural South. The concept has potential to focus policymakers and practitioners on the inequalities and injustices that lie behind lack of access to affordable, safe, and clean water. The concept of women’s empowerment also provides an opportunity to do this. However, the vast majority of water security interventions using the term are apolitically and technically framed and fail to understand complex intersectional inequalities. We suspect that many of these interventions have been implemented following a business-as-usual approach with the risk of reproducing and even exacerbating existing gendered inequalities in access to and control over water. This article explores these concerns in the context of four villages in Western Nepal, where two internationally funded programmes aimed to empower women by improving access to water for both domestic and productive uses. They hoped to transform women into rural entrepreneurs and grassroots leaders. However, differences between women – such as age, marital status, caste, remittance flow, and land ownership – led to some women benefiting more than others. Water programmes must recognise and address difference between women if the poorest and most disadvantaged women are to benefit. Gender mainstreaming in the water sector needs to update its understanding of women’s empowerment in line with current feminist understandings of it as a processual, relational, and multi-dimensional concept. This means focusing on inter-household relations within communities, as well as intra-household relations. In addition, we recommend that water security programmes rely on more nuanced and context-specific understandings of women’s empowerment that go beyond enhanced access to resources and opportunities to develop agency to include social networks, critical consciousness, and values.
La sécurité de l’eau est devenue la nouvelle expression à la mode pour les programmes d’eau et de développement dans les zones rurales de l’hémisphère Sud. Ce concept présente le potentiel de concentrer les décideurs et les praticiens sur les inégalités et les injustices qui étayent l’accès insuffisant à une eau abordable, sans risque et salubre. Le concept de l’autonomisation des femmes donne aussi l’occasion de parvenir à cet objectif. Cependant, la vaste majorité des interventions dans le domaine de la sécurité de l’eau ne parviennent pas à appréhender les inégalités complexes en présence. Elles ont été mises en œuvre en suivant une approche basée sur le statu quo avec le risque de reproduire, voire d’exacerber, les inégalités existantes fondées sur le genre sur le plan de l’accès à l’eau et du contrôle de l’eau. Cet article examine ces préoccupations dans le contexte de quatre villages de l’ouest du Népal, où deux programmes financés par des sources internationales visaient à autonomiser les femmes en améliorant l’accès à l’eau pour des usages domestiques ainsi qu’à des fins de production. Ils espéraient transformer les femmes en entrepreneuses rurales et en leaders de la base populaire. Cependant, les différences entre les femmes - comme l’âge, le statut conjugal, la caste, le flux d’envois de fonds et la propriété foncière - ont fait que certaines femmes tiraient plus d’avantages de ces programmes que d’autres. Les programmes d’eau doivent reconnaître et remédier aux différences entre les femmes si l’on veut que les femmes les plus pauvres et les plus défavorisées en profitent. Cela suppose de se concentrer sur les rapports inter-ménages entre les femmes, ainsi que sur les rapports intra-ménages entre les femmes et les hommes. Nous recommandons par ailleurs que les programmes de sécurité de l’eau se basent sur des manières plus nuancées et plus spécifiques aux contextes de comprendre l’autonomisation des femmes qui vont au-delà de l’accès accru aux ressources et aux opportunités afin de développer le libre-arbitre, pour inclure les réseaux sociaux, la conscience critique et les valeurs. L’intégration du genre dans les activités WASH doit actualiser sa compréhension de l’autonomisation des femmes conformémement aux manières féministes actuelles de la comprendre comme un concept relationnel, multidimensionnel et axé sur des processus.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02618894 , version 1 (25-05-2020)

Identifiants

Citer

Stephanie Leder, Floriane Clément, Emma Karki. Reframing women’s empowerment in water security programmes in Western Nepal. Gender and Development, 2017, 25 (2), pp.235-251. ⟨10.1080/13552074.2017.1335452⟩. ⟨hal-02618894⟩

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