Pertes alimentaires et manques à produire dans la filière viande ovine et caprine - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Innovations Agronomiques Année : 2015

Food losses in sheep and goat meat supply chain

Pertes alimentaires et manques à produire dans la filière viande ovine et caprine

Résumé

The reduction of food losses and of shortfall in production is of major importance to cope with increasing world demand for food while preserving the resources and the environment. This paper quantifies, for the French sheep and goat meat supply chain, food losses at the abattoir and shortfall in production linked to animal mortality at the farm. Quantification of food losses due to mortality during transport, to seized material at the abattoir, and then at the retail and consumption stages are actually poorly documented. It is estimated that only 50% of sheep offal are used as human food and 7% for pet-food. Some food losses are linked to sanitary regulation, as some offals and parts of the carcass have to be eliminated from the supply chain for all small ruminants or for those which are more than 6 months old. Shortfall in production are linked to diseases and mortality, particularly in young animals. Small ruminant are particularly susceptible to parasites and exposed to predation risks, the latter being currently increasing. With the increase in flock size over the last decades which makes surveillance and the provision of assistance, particularly at lambing, more difficult, and with the emergence of new diseases, the control of lamb mortality remains a major issue. We conclude on the key levers for limiting food losses and shortfall in production.
La réduction des pertes alimentaires et des manques à produire est un enjeu majeur pour répondre à la demande alimentaire mondiale croissante tout en préservant les ressources et l’environnement. Cette publication quantifie, dans la filière viande de petits ruminants, les pertes alimentaires au niveau de l’abattoir et de la découpe, et les manques à produire en élevage liés à la mortalité des animaux. Les pertes au niveau du transport, des saisies en abattoir, de la distribution et de la consommation ne sont en effet pas quantifiées. On estime que les abats des ovins ne sont utilisés qu’à 50% dans l’alimentation humaine et à 7% pour les animaux de compagnie. Certaines pertes sont liées à la règlementation, certains morceaux ou abats devant être supprimés chez tous les petits ruminants ou chez ceux qui sont âgés de plus de 6 mois. Les manques à produire sont liés aux maladies et à la mortalité, notamment chez les jeunes animaux. Les petits ruminants sont particulièrement sensibles aux maladies parasitaires et ils sont exposés aux risques de prédation qui sont en augmentation. Avec l’accroissement de la taille des troupeaux qui rend plus difficiles la surveillance et l’assistance aux animaux, notamment lors des mises-bas, ainsi que l’émergence de nouvelles pathologies, la maîtrise de la mortalité des jeunes en élevage de petits ruminants reste un problème important. Nous concluons sur les leviers actionnables pour réduire ces pertes alimentaires et ces manques à produire.
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hal-02629475 , version 1 (27-05-2020)

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Citer

Sophie Prache, Marie-Odile Nozières-Petit. Pertes alimentaires et manques à produire dans la filière viande ovine et caprine. Innovations Agronomiques, 2015, 48, pp.201-214. ⟨10.15454/1.4622745498021023E12⟩. ⟨hal-02629475⟩
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