Les phytomicronutriments :tour d’horizon et difficultés rencontrées pour établir des ANC. Liens avec la réglementation des allégations santé - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Innovations Agronomiques Année : 2014

Phytomicronutrients: overview and difficulties in establishing ANC

Les phytomicronutriments :tour d’horizon et difficultés rencontrées pour établir des ANC. Liens avec la réglementation des allégations santé

Résumé

Epidemiological data, experimental animal studies and clinical trials suggested that a greater consumption of plant-derived products is associated with a reduced risk of several diseases (diabetes, cardiovascular diseases, some cancers). Fibers, vitamins, minerals are part of the components having a role in the prevention. But plants also contain a variety of compounds from their secondary metabolism that may have also a preventive health effect. These compounds belong to different families: polyphenols, carotenoids (non provitaminic A) as lycopene or lutein, sulfur compounds (glucosinolates and allyl sulfides). Because of their possible role on human health and their occurrence in the diet, it is assumed by the scientific community to name them phytomicronutrients, although it has not yet demonstrated their essentiality. Indeed, no recommended dietary allowance (RDA) has been established. However, some phytomicronutrients have been already integrated in health claims (EFSA, 2012). Furthermore, new biological functions of these substances are currently explored, such as their effect on gut microflora, with a promising future in human health.
Des données épidémiologiques, ainsi que des travaux expérimentaux chez l’animal et chez l’homme, indiquent qu’une plus grande consommation de produits végétaux est associée à la réduction du risque de plusieurs pathologies (diabète, maladies cardiovasculaires, certains cancers). Des fibres, des vitamines, des minéraux font partie des constituants susceptibles d’avoir un rôle dans cette prévention. Mais les végétaux renferment aussi une grande variété de composés, issus de leur métabolisme secondaire, dont beaucoup de travaux établissent qu’ils pourraient avoir également un effet préventif sur notre santé. Ces composés appartiennent à différentes familles : les polyphénols, les caroténoïdes (en dehors des caroténoïdes provitaminiques A) comme le lycopène ou la lutéine, les composés soufrés (glucosinolates et sulfures d’allyle). Compte tenu du rôle possible de ces substances des végétaux sur la santé humaine et du fait de leur présence dans l'alimentation, il est admis par la communauté scientifique de les nommer phytomicronutriments, même si on n’a pas encore démontré leur essentialité. En effet, aucun apport nutritionnel conseillé (ANC) n’a été établi. Cependant, certains phytomicronutriments font déjà l’objet d’allégations (EFSA, 2012). Par ailleurs, de nouvelles fonctions de ces substances sont actuellement explorées, notamment au niveau du microbiote, avec un avenir prometteur en santé humaine.
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Citer

Marie Josèphe Amiot. Les phytomicronutriments :tour d’horizon et difficultés rencontrées pour établir des ANC. Liens avec la réglementation des allégations santé. Innovations Agronomiques, 2014, 42, pp.1-9. ⟨hal-02632176⟩
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