Maximiser la part du pâturage dans l’alimentation des ovins : intérêt pour l’autonomie alimentaire, l’environnement et la qualité des produits - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Fourrages Année : 2009

Maximizing the share of grazing in the feeding of sheep: advantages for feed self-sufficiency, for the environment, and for the quality of the products

Maximiser la part du pâturage dans l’alimentation des ovins : intérêt pour l’autonomie alimentaire, l’environnement et la qualité des produits

Éric Pottier
Sophie Prache
Marc Benoit

Résumé

In France, the major determinants of economic performances in suckling sheep production systems are ewe productivity and variable production costs per ewe. Within the context of increased volatility in intrants’ costs, experiments were developed at the level of the production system with the aim of increasing pasture utilization while maintaining a high animal productivity. These experiments, developed at the level of the production system, demonstrate that economical sheep farming systems based on grazing are compatible with high animal performances. The main adaptations that have been implemented towards this objective concerned stocking rate, lambing distribution, introduction of forage legumes, winter grazing and lamb production at pasture, the which effects of which on lamb carcass and meat quality are summarized. Moreover, combining a high ewe productivity with a high pasture utilization and a moderate use of fertilisation contributes to a low use of non-renewable energy per kg of meat produced.
En élevage ovin allaitant, les déterminants majeurs du résultat économique sont la productivité numérique et les charges opérationnelles. Dans un contexte de volatilité du prix des matières premières, diverses expérimentations à l’échelle du système de production ont été développées dans l'objectif d’accroître l’utilisation de l’herbe par les animaux et de réduire les charges d’alimentation, tout en maintenant une productivité animale élevée. Les expérimentations menées à l’échelle du système de production montrent qu’une conduite économe des troupeaux qui privilégie le pâturage est compatible avec des performances animales élevées. Les principales adaptations mises en œuvre pour atteindre ce résultat ont concerné le niveau de chargement, la répartition des mises bas, l’introduction de légumineuses fourragères, le pâturage hivernal et l’élevage des agneaux à l’herbe, dont les effets sur la qualité de la carcasse et de la viande sont résumés. Par ailleurs, combiner une productivité animale élevée avec une très bonne valorisation des prairies et une fertilisation azotée modérée concourt également à une faible consommation d’énergie non renouvelable par kg de viande produite.
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Citer

Éric Pottier, Sophie Prache, Marc Benoit, Hervé Tournadre. Maximiser la part du pâturage dans l’alimentation des ovins : intérêt pour l’autonomie alimentaire, l’environnement et la qualité des produits. Fourrages, 2009, 199, pp.349-371. ⟨hal-02661999⟩
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