L’eau, vecteur d’agents pathogènes : cas du Phytophthora de l’Aulne. - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue forestière française Année : 2006

Water - A vector for pathogens. The case of Alder Phytophthora

L’eau, vecteur d’agents pathogènes : cas du Phytophthora de l’Aulne.

Claude Husson
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1136762
Renaud R. Ioos
Pascal Frey
Benoit Marçais

Résumé

Together with the air, soil, plant material, the fauna and human activity, water too is a potential vector for pathogens. Through the zoospores, infectious propagules that are free-moving in water, this mode of dissemination in anthropogenic environments (irrigated nurseries) and in natural environments is of particular relevance with respect to Phytophthora genus parasites. Dieback of riverine elder forests due to Phytophthora alni offers a good study model for the role played by river water in the epidemiology of the disease. We conducted an epidemiological survey in 2004 that showed that 17 % of the elders along the Meuse, the Moselle, and Sarre Rivers and their tributaries are diseased. Nearly 80 % of the sites inspected, distributed over 35 watercourses, are infected. The main risk factors associated with the disease are the speed of flow and the temperature of the water. The rate of elder dieback is more severe where temperate rivers with quiet waters run through limestone tablelands and plains than where cool, fast-flowing rivers run through middle altitude mountains, foothills and hilly calcareous terrain.
Avec l’air, le sol, le matériel végétal, la faune et l’activité humaine, l’eau est un vecteur potentiel d’agents pathogènes. Grâce aux zoospores, propagules infectieuses motiles dans l’eau, les parasites du genre Phytophthora sont particulièrement concernés par ce mode de dissémination dans les milieux anthropisés (irrigation en pépinières) et dans les milieux naturels. Le dépérissement des aulnaies en ripisylve dû à Phytophthora alni est un bon modèle d’étude du rôle de l’eau de rivière dans l’épidémiologie de la maladie. Nous avons mené une enquête épidémiologique en 2004 qui a révélé que 17 % des aulnes sont malades le long de la Meuse, la Moselle, la Sarre et leurs affluents. Près de 80 % des sites prospectés répartis sur 35 cours d’eau sont infectés. Les principaux facteurs de risque associés à la maladie sont la vitesse du courant et la température de l’eau. Les rivières à eaux calmes et tempérées de plateaux calcaires et de plaines présentent des taux de dépérissement d’aulnes plus importants que les rivières à eaux vives et fraîches de moyenne montagne, de piémont et côtes calcaires.
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hal-02666788 , version 1 (31-05-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02666788 , version 1
  • PRODINRA : 17228

Citer

Claude Husson, Bénédicte Fabre, Renaud R. Ioos, Pascal Frey, Benoit Marçais. L’eau, vecteur d’agents pathogènes : cas du Phytophthora de l’Aulne.. Revue forestière française, 2006, 58 (4), pp.351-360. ⟨hal-02666788⟩
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