The evolution of dominance: a physiological consequence moulded by natural selection - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Médecine/Sciences Année : 2001

The evolution of dominance: a physiological consequence moulded by natural selection

Évolution de la dominance: conséquence physiologique de la sélection naturelle

Résumé

The evolution of dominance has been subject to intensive debate since Fisher ®rst argued that modi®ers would be selected for if they made wild-type alleles more dominant over mutant alleles. An alternative explanation, put forward by Wright, is that the commonly observed dominance of wild-type alleles is simply a physiological consequence of metabolic pathways. Wright's explanation has gained support over the years, largely ending the debate over the general recessivity of deleterious mutations. Nevertheless there is reason to believe that dominance relationships have been moulded by natural selection to some extent. First, the metabolic pathways are themselves products of evolutionary processes that may have led them to be more stable to perturbations, including mutations. Secondly, theoretical models and empirical experiments suggest that substantial selection for dominance mod-i®ers exists during the spread of adaptive alleles or when a polymorphism is maintained either by overdominant selection or by migration-selection balance.
Prière d'adresser toute corresp ondance au Secrétaire général, Godeleine Faugeron, InstitutJacques-Monod, Tour 43, 2, pla ce Jussieu, 75251 Paris Cedex 05, France. Comité de rédaction A. Bernheim M. Bolotin-Fukuhara M. Fellous r. Génermont M.C. Hors-Cayla R. Motta A. Nicolas M. Solignac S.Sommer P. Thuriaux D. de Vienne m/s ri 0 8·9, vol. 17, août·septembre 2001 Denis Bourguet « Les hybrides sont rarement de forme intermédiaire à celle des deux parents [. .. J. Les caractères morPhologiques qui se retrouvent inchangés ou presque dans les hybrides sont désignés sous le terme de dominants; tandis que ceux dont l'expression est latente sont considérés comme récessifs. » Les croisements réalisés au XIXC siècle par le frère Grégor Mendel sur diffé rentes races de pois, Pisum sativum, ont démontré que les caractères mor phologiques tels que la couleur, la taille et la fo rme d'un organe d'un des parents sont régulièrement domi nants sur ceux de l'autre parent. Ces observations fo nt partie de celles qui ont permis d'établir les lois mendé liennes de l'hérédité, ouvrant ainsi la voie de la génétique moderne. L'une des conséquences essentielles a été d'impliquer l'existence de particules matérielles autonomes, reproduc tibles, qui contrôlent et véhiculent les caractères héréditaires de génération en génération. Après la redécouverte des travaux de Mendel, ces particules élémentaires furent rebaptisées gènes par le biologiste danois Wilhem johannsen. Les généticiens du début du Xxe siècle, notamment ceux tra vaillant sur la drosophile, ont mis en évidence di fférentes formes du même gène-dénommées allèles-dont les degrés de dominance étaient variables. La dominance allait pro gressivement être redéfinie comme la description, pour un locus donné, de l'influence relative des deux allèles sur le phénotype des hétérozygotes, comparée à ceux des homozygotes pour les deux allèles (encadré 1). Grégor Mendel [1] Cette définition inclut la dominance des variations de la valeur sélective engendrées par ces mutations. Cette dernière peut d'ailleurs se confondre avec la dominance du phénotype, notamment lorsque celui-ci est la cible directe de la sélection. Une observation récurrente et sur prenante pour ces généticiens fu t que les allèles de type sauvage-les allèles les plus fr équents dans les populations naturelles-sont généra lement dominants sur les nouvelles mutations (ces dernières étant le plus souvent délétères) ; autrement dit, la plupart des mutations étaient réces sives. Cette observation fo rmalisée par Fisher en 1928 et largemen t confirmée depuis, est à l'origine des nombreuses hypothèses sur la domi nance et sur sa possible modification par la sélection naturelle [2-6]. L'évolution de la dominance propo sée initialement par Fisher fu t ainsi l'objet d'un intense débat théorique engagé par Wright au début des années 1930. Ce dernier est à l'origi ne d'une théorie physiologique qui devint peu à peu un véritable para digme. Toutefois, de nombreuses expériences montrent que la domi nance peut augmenter ou diminuer lors de sélections artificielles réali sées en laboratoire. De même, des observations et des expérimentations
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Citer

Denis D. Bourguet. The evolution of dominance: a physiological consequence moulded by natural selection. Médecine/Sciences, 2001, 17 (8-9), pp.1-9. ⟨hal-02672337⟩
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