La neuropathologie du veau dans sa première semaine de vie, en dehors des conséquences de l’hypoxie éventuellement induite par les conditions du part, regroupe les conséquences et les séquelles de diverses affections virales et parasitaires du fœtus, ainsi que les défauts de l’ontogénèse d’origine héréditaire, infectieuse ou inconnue. Le praticien est le plus souvent appelé pour un syndrome cérébelleux, plus rarement pour une encéphalite ou une méningo-encéphalite. Après un examen clinique le plus rigoureux possible en fonction du format de l’animal, le praticien entreprend une recherche étiologique. L’examen nécroscopique permet la détection de lésions macroscopiquement visibles et la préparation d’échantillons destinées au laboratoire d’analyses. L’anomalie tératologique la plus fréquente est l’hydrocéphalie. Le tableau clinique du syndrome cérébelleux ou les lésions d’hydrocéphalie doivent entraîner en première intention la recherche directe et/ou indirecte, à l’échelon individuel et à l’échelon du troupeau, du pestivirus de la diarrhée virale bovine maladie des muqueuses (B.V.D./M.D.V.).