Dormancy break and bud burst in walnut (Juglans regia L., cv. "Franquette") subjected to temperatures above 15 °C during their rest period
Etude de la levée de dormance et du débourrement des bourgeons de noyer (Juglans regia L., cv Franquette) soumis à des températures supérieures à 15 °C au cours de leur période de repos apparent
Résumé
Walnut trees subjected to temperatures constantly above 15 °C in a controlled environment greenhouse, from September, October, November or December onwards, produced their leaves later than the controls which remained in the orchard. The delay increased the earlier the plants were subjected to temperatures above 15 °C. In contrast, if the plants were transferred during January, bud break was more rapid. These two completely opposite behaviours indicated the successive occurrence of two different biological states in the buds. Determination of the growth capacity of isolated buds, expressed as the mean time for bud break at 25 °C, showed that dormancy increased in the greenhouse, to break eventually but much later than in natural conditions. The wide range of bud break times on trees placed in the greenhouse before January suggested that, at dormancy breaking, strong correlative inhibitions appeared between buds on the same shoot
Des noyers (Juglans regia L., cv. « Franquette »), soumis à la température toujours supérieure à 15 °C d’une serre climatisée, à partir de septembre, octobre, novembre ou décembre, entrent en végétation plus tardivement que les témoins restés à l’extérieur ; le retard est d’autant plus grand que le transfert dans des conditions supérieures à 15 °C est réalisé plus précocement. Si l’on effectue ce transfert en janvier, on observe au contraire un débourrement beaucoup plus précoce. Ces deux comportements diamétralement opposés prouvent la succession dans le temps de deux états biologiques différents des bourgeons. L’évolution des capacités de croissance des bourgeons isolés, évaluées par leur délai moyen de débourrement à 25 °C, montre que, sous la serre, la dormance d’abord renforcée finit par se lever mais bien plus tard que dans les conditions naturelles. La grande dispersion du débourrement sur les arbres rentrés en serre avant janvier laisse penser qu’à la levée de dormance, des corrélations d’inhibition de forte intensité s’établissent entre les bourgeons d’un même rameau
Domaines
Sciences agricoles
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