Contribution of different aphid species to the spread of cucumber mosaic virus (CMV) in a muskmelon plot
Rôle des diverses espèces de pucerons vecteurs dans la dissémination du virus de la mosaïque du concombre au niveau d’une parcelle de melon dans le Sud-Est de la France
Abstract
Alate aphids were caught alive by a suction trap, when flying near the vegetation of a 100 % CMV-contaminated muskmelon plot. They were then quickly placed on plantlets of Cucumis melo which were observed for the appearance of mosaic symptoms. Analysis of the number of contaminated plants showed differences among the aphid species in the proportion of infectious individuals. These differences were not the same as those obtained by tests performed under controlled conditions. Moreover, the dissimilarity did not result from an artefact of the method used under natural conditions. During the three years when the tests were performed, at the same place and the same period of the year, 2 to 10 % of the trapped aphids were found infected, according to the species. From these percentages and from the number of caught individuals in each species, 3 groups of aphids may be distinguished : 1) the Aphis gossypii complex which takes the prominent part in CMV spread under these conditions. 2) then the A. craccivora and A. fabae complexes ; the first due to its high proportion of infectious individuals ; the second due to its high number of flying individuals. 3) then all the other species.
Des pucerons ailés vivants, en activité au niveau de la végétation d’une parcelle de melons contaminée à 100 du p. 100 par le virus de la mosaïque du concombre (CMV), ont été capturés à l’aide de pièges à succion et placés rapidement sur des melons sains. L’analyse du nombre de plantes ainsi contaminées met en évidence des différences dans le pourcentage de pucerons infectieux, selon les espèces. Ces différences ne concordent pas avec les essais de transmission du CMV effectués en conditions contrôlées et l’analyse des techniques utilisées ne permet pas d’expliquer cette divergence. Lors des 3 années d’essais, dans la même parcelle et à la même période, 2 à 10 p. 100 (selon les espèces) des pucerons capturés ont transmis le CMV. A partir de ces pourcentages et du nombre de captures pour chaque espèce, il est possible de distinguer 3 groupes d’espèces selon le pourcentage d’individus infectés par rapport à la population totale de pucerons : le groupe Aphis gossypii représente la part la plus grande, puis viennent les groupes A. craccivora et A. fabae et enfin toutes les autres espèces.
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