. Prom'haies-nouvelle-aquitaine, Syndicat d'eau et de rivière de Saint-Fraigne, un festival est organisé depuis deux ans dont le thème central est la préservation des pollinisateurs. Ce Festival nommé le « D'Essaims Anim'Haies » vise à communiquer auprès du grand public et des professionnels sur les pratiques agricoles conciliant triple performance en place sur leur territoire. A titre d'exemple, en 2018, le festival a accueilli 800 personnes sur une journée. En parallèle, le collectif d'agriculteurs mène un projet de plantation de haies

, Par exemple des formations sur les plantes bio-indicatrices ou les cultures associées telles que le colza avec des plantes compagnes

, Activer les leviers agronomiques pour pallier à l'arrêt des néonicotinoïdes : une solution adoptée par Jean-Baptiste ROCHER ? Présentation de l'exploitation

R. Jean-baptiste and . Dans-le-sud-de-la-vienne, Il a repris l'exploitation familiale qui cartographie une SAU de 140 hectares dont 60 sont irrigables. Il cultive chaque année environ 30 hectares de maïs grain, 50 hectares de blé tendre d'hiver, 25 hectares de colza, 15 à 20 hectares d'orge d'hiver et environ 15 hectares de protéagineux (soja et féveroles). Il cultive également du tournesol mais de manière moins fréquente. Pour la campagne 2019, les féveroles seront remplacées par des lentilles. Ses sols sont très hétérogènes

. Châtaigniers, Depuis la campagne 2018, Jean-Baptiste a rejoint un groupe FERMES 30 000 car l'une de ses volontés principales est d'accroître la fertilité biologique des sols. Pour réussir ce challenge, une des clés de la réussite est de réduire fortement, voire de supprimer les insecticides et les fongicides sur son exploitation, Argiles et Silex) et 30 % de limons et de terres de groies plus ou moins superficielles

, ? Les pratiques agricoles de l'exploitation

. Jean-baptiste, Pour les colzas, il opte pour des plantes compagnes qui protègent les jeunes plantes des pucerons et des autres insectes. Jean-Baptiste s'interdit les semis blé précoces (pas de semis avant le 15 octobre). Il déchaume ses parcelles puis sème avec un combiné à l'arrière du tracteur et un cultivateur à l'avant, laboure uniquement pour l'implantation de ses colzas et des cultures de printemps

, Grâce aux nombreuses haies, « les prédateurs sont naturellement présents » sur son exploitation, c'est pourquoi il préfère laisser « faire la nature » plutôt qu'agir chimiquement. Pour lui, « l'arrêt des néonicotinoïdes n'est pas une contrainte ». Il faut simplement surveiller de façon plus régulière les populations de pucerons dès la levée du blé tendre. Pour lui, cela nécessite d'avoir une surface en blé tendre qui soit raisonnable, afin de pouvoir intervenir dès que possible. A ce jour, Jean-Baptiste regrette l'absence de génétique résistante aux viroses sur les variétés de blé tendre d'hiver, ce qui rend difficile l'arrêt des insecticides, 2014.