Le vêlage est provoqué par le fœtus lui-même, une fois atteint d’une maturité suffisante de son axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Une élévation du taux de cortisol circulant chez le fœtus est le signal inducteur du vêlage. La prévision du moment du vêlage repose sur l’observation des signes de préparation (vulve, mamelle et surtout ligaments sacrosciatiques). Le suivi de la température rectale est une méthode simple et efficace. Pour assister l’éleveur, quelques systèmes électroniques, basés sur un changement de température, les contractions abdominales ou l’inclinaison de la queue, peuvent être placés sur la vache et être activés au moment du vêlage. La maîtrise (relative) du jour du vêlage passe par l’induction médicamenteuse, à base de corticoïdes et/ou de prostaglandines F2alpha. La principale complication de cette pratique est la rétention placentaire, mais les effets délétères sont d’autant plus limités que le vêlage est induit près du terme. Le contrôle de l’heure du vêlage est pharmaceutique (report du vêlage à l’aide d’un beta2 adrénergique) ou, moins efficacement zootechnique (accès à l’alimentation restreint au soir).