Cette communication est fondée sur un rapport du Conseil national de l'Alimentation, dont les auteurs étaient rapporteurs. Après un état des lieux des signes d'identification officiels de qualité en France et en Europe, la communication dresse un diagnostic sur les conditions d'obtention de ces signes. Il décrit les attentes des opérateurs économiques en matière d'encadrement officiel de la qualité et de l'origine des produits alimentaires, analyse la reconnaissance et les attentes des consommateurs et propose des améliorations à apporter au système actuel. Malgré sa grande capacité d'adaptation, le système est devenu trop complexe et trop lourd et il ne dispose pas des moyens suffisants pour accomplir sa tâche. Il est proposé de réduire cette complexité, de renforcer la cohérence nationale et internationale, de modifier l'agencement des structures et des procédures d'instruction des dossiers et de renforcer la lisibilité du consommateur par l'étiquetage, le couplage des signes, l'utilisation rationnelle de logos. Ces conclusions sont enfin replacées dans le contexte des négociations internationales, qui sont le siège de controverses aigues. Dans ce contexte, la politique française doit être mieux argumentée et plus efficace.