Le schéma posologique (dose, intervalle de dosage) est examiné dans le cadre des autorisations de mise sur le marché(AMM) mais n'est pas "validé" au sens métrologique du terme. L'AMM reconnaît que le schéma posologique retenu a donné des résultats cliniques satisfaisants mais rien ne garantit que ce schéma soit optimal, notamment vis à vis du but ultime d'une antibiothérapie qui est d'assurer une éradication bactérienne. Le recours à l'antibiogramme s'effectue dans deux contextes différents: les études d'épidémiosurveillance et l'assistance à la décision thérapeutique. Pour cette seconde application, il importe de reconnaître que les valeurs critiques utilisées en médecine vétérinaire ont été fixées sur des critères bactériologiques, pharmacocinétiques et cliniques issus de la médecine humaine. De plus, la valeur diagnostique (spécificité, sensibilité etc.) de l'antibiogramme reste à déterminer pour une majorité d'indications. Lorsqu'une telle investigation a été menée, il est apparu que l'antibiogramme prédisait correctement les succès thérapeutiques mais que le caractère résistant d'une bactérie ne prédisait que très imparfaitement les risques d'échec thérapeutique.