Les microfermes maraîchères biologiques suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés, car elles concrétisent des aspirations à une transition vers des systèmes alimentaire plus durables reposant sur l'engagement citoyen des producteurs et des consommateurs (Deverre et Lamine, 2010). Elles se caractérisent par une surface cultivée inférieure aux recommandations classiques (moins d'1.5 ha par actif), une grande diversité de productions (plus de 30 légumes cultivés), une vente en circuits courts de proximité et s'inspirent de philosophie et approches alternatives : permaculture, agriculture naturelle, maraîchage biointensif, maraîchage sur sol vivant (Mrel et Léger, 2016).