Les petites exploitations agricoles en France : données de cadrage et analyse de leurs trajectoires depuis 2000 - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2009

Small farms in France: data framing and analysis of their trajectories since 2000

Les petites exploitations agricoles en France : données de cadrage et analyse de leurs trajectoires depuis 2000

Résumé

Faced with the concentration of production and land, raises the question of the specificity and fate of small farms. In France, in 2000, more than four farms farmer on 10 have a MBS lower than 40 Ude. These farms farmer, that is to say, those on which at least one member of the family has declared to be primarily farmer, are fewer and fewer. In 2007, they are only 1 to 3. Very small farms, defined by a level of less than 16 Ude represent 20% of farmer farms in 2000 and 1 on has 4 disappeared in 2005. These farms are highly localized to the Pyrenees Northern Alps but they are not necessarily more localized in rural areas than other farms. From the 2000 agricultural census and survey structure in 2005, a descriptive analysis characterizes these farms and their trajectory. An econometric analysis conducted on the entire period, examines the determinants of observed trajectories. Very small farms have specific productive. They are over-represented in OTEX sheep, goats and cattle meat. Over the period 2000/05, the rate of output is lower than that of other farms, but their growth rate is also among the lowest observed. The trajectories followed by small farms and the growth rate of perennial farms varies according to the productive direction. Thus, farms specialized in market gardening had rates of output growth and nival very important. The trajectory of small farms are not only related to productive directions. The value of production is also important. Farmers who value their production through quality labels are those whose growth is more sustained. However, small farms are few to develop these labels. We can then ask why this non-choice valuation. All labels are not growth factors. This is particularly the case of Organic Agriculture label also remains very marginal in France, except for small farms. In terms of diversification of income sources shows that small farms are less diversified as having such an add-in allows farms to have a higher growth level.
Face à la concentration de la production et du foncier, se pose la question de la spécificité et du devenir des petites exploitations. En France, en 2000, plus de 4 exploitations d’agriculteur sur 10 ont une MBS inférieure à 40 Ude. Ces exploitations d’agriculteur, c’est-à-dire celles sur lesquelles au moins un actif familial se déclare agriculteur à titre principal, sont de moins en moins nombreuses. En 2007, elles ne sont plus qu’1 sur 3. Les très petites exploitations, définies par un niveau de MBS inférieur à 16 Ude représentent 20% des exploitations d’agriculteur en 2000 et 1 sur 4 à disparu en 2005. Ces exploitations sont fortement localisées des Pyrénées aux Alpes du Nord mais elles ne sont pas pour autant plus localisées en zones rurales que les autres exploitations. A partir du recensement agricole 2000 et de l’enquête structure 2005, une analyse descriptive caractérise ces exploitations et leur trajectoire. Une analyse économétrique, réalisée sur l’ensemble de la période, examine les déterminants des trajectoires observées. Les très petites exploitations présentent des spécificités productives. Elles sont sur-représentées dans les OTEX ovins, caprins et bovins viande. Sur la période 2000/05, leur taux de sortie est plus faible que celui des autres exploitations mais leur taux de croissance est aussi parmi les plus faibles observés. Les trajectoires suivies par les petites exploitations ainsi que le taux de croissance des exploitations pérennes varie selon l’orientation productive. Ainsi, les exploitations spécialisées en maraîchage ont eu des taux de sortie et des nivaux de croissance très importants. Les trajectoires des petites exploitations ne sont pas uniquement liées aux orientations productives. La valorisation de la production tient également une place importante. Les exploitations qui valorisent leur production via des labels de qualité sont celles dont la croissance est la plus soutenue. Or, les petites exploitations développent peu ces labels. On peut alors s’interroger sur ce non choix de valorisation. Tous les labels ne sont pas facteurs de croissance. C’est notamment le cas du label Agriculture Biologique qui reste par ailleurs très marginal en France, sauf pour les petites exploitations. En termes de diversification des sources de revenus, on constate que les petites exploitations se diversifient moins alors que le fait d’avoir un tel complément permet aux exploitations d’avoir un niveau de croissance plus important.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02817398 , version 1 (06-06-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02817398 , version 1
  • PRODINRA : 36307

Citer

Philippe Perrier-Cornet, Magali Aubert. Les petites exploitations agricoles en France : données de cadrage et analyse de leurs trajectoires depuis 2000. Séminaire INRA-Confédération paysanne : Connaissances et reconnaissance des petites fermes, Confédération Paysanne,Bagnolet. FRA.; Institut National de Recherche Agronomique (INRA). UAR Services déconcentrés d'appui à la recherche - Montpellier (0378)., Jan 2009, Montpellier, France. 15 p. ⟨hal-02817398⟩
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