La représentation de la dynamique des interactions marchandes fut l'une des premières questions abordées par Nelson et Winter dans un cadre évolutionniste s'opposant assez radicalement au cadre néoclassique. Les développements de cette théorie amènent les auteurs à distinguer deux types de modèles : les premiers mettent en évidence les effets des caractéristiques de la technique sur la dynamique industrielle, notamment au travers du concept de régime technologique. les seconds envisagent plutôt les changements qualitatifs de la technologie et les évolutions industrielles qui leur sont associées. Dans chaque cas, les auteurs montrent que les travaux récents dans des cadres a priori opposés (évolutionnistes/néoclassiques) convergent sur un certain nombre de points, ce qui amène les auteurs à formuler des conclusions partagées quant à l'apport spécifique des approches évolutionnistes.