Dans cet ouvrage, les auteurs montrent comment la méthode des négociations internationales par produits a conduit la politique agricole européenne dans une impasse. La disparité du régime des échanges entre, d'une part les céréales (protégées et soutenues) et d'autre part les oléoprotéagineux (totalement libérés), fait que l'Europe produit trop de céréales et importe 75% de ses besoins en protéines. Ils dénoncent ce mécanisme infernal comme étant le plus grand échec de la politique agricole européenne. Dans les deux cas l'Europe est en état de déséquilibre et de dépendance. En outre, elle se présente dans de mauvaises conditions face au marché mondial de la viande, secteur pourtant promis à un bel avenir du fait de la croissance de la population mondiale et du développement de l'alimentation carnée.