Les auteurs analysent l'influence des labels collectifs sur les marchés agricoles en utilisant la théorie des cartels. Un modèle d'anti-sélection dans lequel les consommateurs sont imparfaitement informés sur la qualité des produits est utilisé pour mesurer l'effet des cartels sur le bien-être collectif. En l'absence de cartel, l'asymétrie d'information entraîne des inefficacités de marché. Les membres du cartel peuvent partager le coût de certification de la qualité. Les auteurs montrent que, si le niveau de différenciation des produits est élevé, alors un cartel qui fournit de l'information sur la qualité des produits peut améliorer le bien-être collectif même si les producteurs s'entendent pour réduire la concurrence en quantité.