Le rapport a pour objet de degager les relations entre les formes donnees a l'activite laitiere dans les systemes d'elevage intensif et les consommations de matieres riches en proteines. L'origine et le cout de ces dernieres incitent a controler et si possible a economiser ce qui est considere comme un facteur rare tant du point de vue de l'exploitant, puisque les matieres riches en proteines sont produites pour l'essentiel en dehors de l'exploitation, que d'un point de vue general relatif a l'economie du pays, puisque la plus grande partie des proteines de complement en production laitiere proviennent de soja importe. Pourtant l'opportunite de consommer toujours davantage des matieres riches en proteines et d'adopter en plus grand nombre des systemes laitiers qui aggravent ces consommations, existe reellement. C'est ce que montre le rapport en s'efforcant d'expliquer pourquoi: -les tendances a l'intensification laitiere qui aggravent les consommations de matieres riches en proteines, sont fortes et justifiees economiquement; les differences de couts entre les aliments de complement plus ou moins riches en proteines ne sont pas susceptibles d'inflechir les choix en faveur des systemes fourragers pourvoyeurs en proteines. Cependant des voies nouvelles peuvent apparaitre et des conditions economiques nouvelles (reduction du prix du lait en valeur relative; abaissement du prix des cereales; reglementation de la production laitiere) peuvent modifier ces tendances.