Le muscle est constitué de myofibres qui possèdent une capacité remarquable de croissance et régénération. Cette capacité nécessite un type particulier de cellules souches : les cellules satellites. Celles-ci génèrent des précurseurs musculaires (myoblastes) qui vont proliférer en myocytes et fusionner, soit avec des fibres existantes : phénomène d'hypertrophie où la fibre grossit, soit entre eux : phénomène d'hyperplasie où il y a formation de nouvelles fibres. L'identification de gènes impliqués dans la fusion des myocytes (Naa15a et Wisp1a) a été effectuée. L'objectif de mon stage est de caractériser la cinétique d'expression de ces gènes et l'évolution de la régénération des fibres musculaires d'un point de vue phénotypique, et ce en mesurant l'expression de ces gènes par qPCR et en observant au microscope des fibres musculaires lésées, à différents temps d'avancement de la régénération. Nos résultats montrent que les fibres détruites dégénèrent pendant 16 jours, puis qu'après leur disparition de nouvelles fibres sont formée par hyperplasie. Les gènes étudiés quand à eux, s'expriment à partir du 16ème jour et continuent de s'exprimer de plus en plus. En conclusion, nos résultats montrent que lors d'une lésion du muscle chez le poisson, celuici se régénère par formation de nouvelle fibres. Ces résultats permettent également de confirmer l'implication des gènes nouvellement identifiés dans la fusion des myocytes.