Contribution à l'évaluation de la valeur santé des métabolites secondaires : mise au point du test anthelminthique LFIA
Résumé
Partout dans les régions intertropicales, le parasitisme gastro-intestinal par les
strongles cause des pertes très importantes aux éleveurs de petits ruminants au
pâturage (de 30 à plus de 50% du potentiel de production). L’usage systématique de
médicaments antiparasitaires (anthelminthiques) a sélectionné des populations de
parasites résistants. C’est le cas du parasite Haemonchus contortus nématode
infestant les petits ruminants d’élevage.
Dans le cadre de la recherche de molécules alternatives, plusieurs tests
anthelminthiques in vitro sont réalisés. Ces tests visent à interrompre le cycle du
parasite. Le test Larval Feeding Inhibition Assay (LFIA) a pour objectif
d’interrompre le cycle en empêchant le parasite de se nourrir. Il s’agit d’observer la
fluorescence des larves après ingestion d’une bactérie (Escherichia coli) marqué au
FITC.
L’objectif du stage est d’optimiser la méthode LFIA retrouvée dans la littérature,
afin de le mettre en place au laboratoire de l’URZ. Les facteurs de variation choisis
sont le temps d’incubation et le nombre de rinçages. Les résultats de cet essai
préliminaire montrent : Que pour assurer une bonne qualité d’échantillon et un
confort de lecture, un rinçage suffit avec une durée d’incubation entre 18h et 20h.
De plus, une durée d’incubation de 21h augmente l’intensité de la fluorescence.
Ce stage a constitué une première étape d’optimisation, qu’il convient de compléter
par de nouvelles mises au point, notamment concernant la durée d’incubation à
affiner et la centrifugation des larves à améliorer.
Domaines
Sciences du Vivant [q-bio]
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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