Disease dispersion as a spatial interaction: The case of Flavescence Dorée - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Natural Resource Modeling Année : 2020

Disease dispersion as a spatial interaction: The case of Flavescence Dorée

La dispersion des maladies en tant qu'interaction spatiale : Le cas de la Flavescence Dorée

Résumé

Flavescence dorée is a serious and incurable vine disease transmitted by an insect vector. Focusing on its spatial diffusion and on its control with pesticides, this paper investigates the private strategies of wine producers and their socially optimal counterparts. The socially optimal regulation has to address two externalities regarding private treatment decisions: (a) the insufficient consideration of collective benefits from controlling the vector populations; (b) the failure to take into account environmental damage related to pesticide application. The probability of infection is estimated on French data from a spatial econometric specification. Three alternative assumptions are examined regarding producers' anticipation of the impact of their own treatment: naive, myopic, or farseeing, in increasing order of sophistication. Because of the two dimensions of externalities, no type of anticipation leads to a systematically preferable situation and optimal policy intervention requires a tax for environmental externalities and a subvention for protection externalities. Recommendations for Resource Managers: Current policy of compulsory treatment is justified by the positive protection externalities. This policy is particularly appropriated if producers' anticipations are naive or myopic. Taking into account negative externalities decreases the case for compulsory treatment. With two externalities, sophisticated anticipations are not necessary closer to the optimum.
La flavescence dorée est une maladie de la vigne grave et incurable transmise par un insecte vecteur. En se concentrant sur sa diffusion spatiale et sur sa lutte avec des pesticides, cet article examine les stratégies privées des producteurs de vin et leurs homologues socialement optimales. La réglementation socialement optimale doit tenir compte de deux externalités concernant les décisions de traitement privé : (a) la prise en compte insuffisante des bénéfices collectifs de la lutte contre les populations de vecteurs ; (b) la non prise en compte des dommages environnementaux liés à l'application de pesticides. La probabilité d'infection est estimée sur des données françaises à partir d'une spécification économétrique spatiale. Trois hypothèses alternatives sont examinées concernant l'anticipation par les producteurs de l'impact de leur propre traitement : naïve, myope ou prévoyante, par ordre croissant de sophistication. En raison des deux dimensions des externalités, aucun type d'anticipation ne conduit à une situation systématiquement préférable et une intervention politique optimale nécessite une taxe pour les externalités environnementales et une subvention pour les externalités de protection. Recommandations à l'intention des gestionnaires de ressources : La politique actuelle de traitement obligatoire est justifiée par les externalités de protection positives. Cette politique est particulièrement appropriée si les anticipations des producteurs sont naïves ou myopes. La prise en compte des externalités négatives diminue les arguments en faveur du traitement obligatoire. Avec deux externalités, des anticipations sophistiquées ne sont pas nécessaires et se rapprochent de l'optimum.

Dates et versions

hal-03160133 , version 1 (05-03-2021)

Identifiants

Citer

Jean-Sauveur Ay, Estelle Gozlan. Disease dispersion as a spatial interaction: The case of Flavescence Dorée. Natural Resource Modeling, 2020, 33 (3), pp.e12265. ⟨10.1111/nrm.12265⟩. ⟨hal-03160133⟩
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