Polyunsaturated fatty acids in retinal physiology
Acides gras polyinsaturés et physiologie de la rétine
Abstract
The retina is a neurosensory tissue that is characterized by its high contain in lipids and particularly in long-chain polyunsaturated fatty acids from the n-3 series (n-3 LC-PUFA) such as docosahexaenoic acid (DHA). In addition to facilitating visual transduction — the process by which light is converted into electrical signals — lipids play also functional roles that are crucial for cell and tissue homeostasis. In particular, n-3 LC-PUFAs such as DHA are known to influence gene expression thus impacting a number of cellular and molecular mechanisms such as pathological angiogenesis. This mechanism is involved in the pathogenesis of advanced forms of age-related macular degeneration (AMD), the leading cause of vision loss in western countries. On the other hand, data from human and animal studies underline the importance of considering also n-6 LC-PUFAs as they display antagonist effects.
La rétine est un tissu neurosensoriel particulièrement riche en lipides, et plus particulièrement en acides gras polyinsaturés à longue chaîne de la famille n-3 (AGPI-LC n-3), comme l’acide docosahexaénoïque (DHA). En plus de jouer un rôle prépondérant dans la genèse du signal visuel appelée également « transduction visuelle », ces derniers y exercent des rôles fonctionnels essentiels. En particulier, les AGPI-LC n-3 comme le DHA sont connus pour influencer l’expression génique et ainsi certains mécanismes cellulaires et moléculaires comme l’angiogenèse. Ce mécanisme représente un évènement physiopathologique caractéristique des formes avancées de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), première cause de malvoyance dans les pays industrialisés. Par ailleurs, des données obtenues chez l’homme ou chez l’animal montrent l’importance de considérer également les AGPI-LC de la série n-6, puisque ces derniers peuvent avoir des effets antagonistes.