La pomme de terre est cultivée sur 10 000 ha en Bretagne, dont plus 50% est destinée à la production de plants. Environ 90 000 tonnes de plants de pomme de terre sont exportées chaque année, ce qui fait de la Bretagne la 1ère région française exportatrice. La pomme de terre est une espèce sensible au stress hydrique, avec des effets importants sur le rendement et la qualité du plant de pomme de terre. La maitrise du stress hydrique est d’autant plus difficile que les effets sont différents en fonction du stade de la culture. L’irrigation est aujourd’hui le seul outil qui permette de réguler ce stress. Moins d’un tiers des producteurs sont équipés en irrigation et cette solution ne répond pas à l’objectif de protection de l’environnement. Aussi un consortium public-privé réunissant des expertises en agronomie, physiologie, physico-chimie, physique et en traitement du signal a été formé afin de lever des verrous majeurs. Aussi l’objectif du projet est : -De mettre en place un dispositif permettant l’étude à différente échelle de la plante des effets du stress hydrique dans des conditions contrôlées -D’identifier des solutions de biostimulation pour renforcer l’aptitude des plantes à résister au stress hydrique -De développer des méthodes de phénotypage non invasive et à différente échelle de la plante. Le projet développera une méthode spécifique d’IRM pour le suivi du développement du tubercule au sein des pots. -D’étudier les conséquences du stress sur l’aptitude à la conservation et au potentiel germinatif des plants. Plusieurs des outils mis au point ont été testés et validés en grandeur nature chez des agriculteurs multiplicateurs de plants de pomme de terre.