The apple in agroforestry - An agronomic assessment by means of yield component analysis
LE POMMIER EN AGROFORESTERIE - Une évaluation agronomique par les composantes du rendement
Résumé
Applications of phytosanitary products are more numerous and repeated in most of apple orchards. It became urgent to find sustainable ways to produce apples. The case of apple tree is tackled, his agronomic performances, biological control in an agroforestry system with walnut trees in high stratum. The research device studied is in the departemental area of Restinclières, south of France. These apple trees are grown in an organic way with very low inputs. There are three modalities for the agroforestry treatment in this experimentation : Agricultural Control (AC), AgroForestry InterRow (AFIR), AgroForestry Row (AFR). The light environment of each apple tree is characterized by the gap fraction. It is the ratio between light received at the canopy of apple trees and the one at the canopy of walnut trees and is obtained thanks to hemispherical photographs. The modality is the explanatory variable to explain the variations of yield components related to the architecture and phenology of apple trees in the agroforestry context. These components are identified during the internship. Many results complete previous studies. More specifically, the focus is on 45 apple trees (15 of each modality) selected in previous works on this parcel. The modality has no impact on height but on trunk section. Floral load is different between Agroforestry Control trees and Agroforestry Row trees. Multi-year operating sequences of branches, i.e the length shoot and the buds' nature from one year to another (floral or vegetative) are also studied : The analysis shows that the N-year shoot length determines the N+1-year floral buds frequency. For the growth fruit monitoring, there is no significant difference between modality at each date but the gap widens as the study progresses. On marked fruits for tracking, fruits drops and number of fruits affected by codling moths are monitored. All these results are interpreted with a critical glance taking the limits of statistical models and of the device into account.
Dans la majorité des vergers de pommiers, les applications de produits phytosanitaires sont nombreuses et répétées. Il est devenu urgent de trouver des moyens de cultiver des pommes plus durablement. On s’intéresse ici au pommier, à ses performances agronomiques et aux régulations biologiques en contexte agroforestier avec des noyers en strate haute. Le dispositif de recherche étudié est situé dans le domaine départemental de Restinclières, dans le sud de la France. Cette parcelle est conduite en agriculture biologique très bas intrants. Il y a trois modalités de traitement agroforestier dans cette expérimentation : les pommiers témoins (AC), en inter-rang (AFIR) ou en intra-rang (AFR). L’environnement lumineux de chaque pommier est caractérisé par le gap fraction. Celui-ci est obtenu par la prise de photographies hémisphériques, c’est le rapport de la lumière reçue à la canopée des pommiers par rapport à celle à la canopée des noyers. La modalité agroforestière est choisie en tant que variable explicative pour expliquer les variations des composantes du rendement, relevant de l’architecture et de la phénologie, du pommier dans un contexte agroforestier. Ces composantes sont identifiées au cours du stage. De nombreux résultats sont obtenus qui viennent compléter des travaux effectués auparavant. Plus particulièrement, on s’intéresse à 45 pommiers (15 de chaque modalité) sélectionnés dans le cadre d’études précédentes sur cette parcelle. La modalité n’a pas d’impact sur la hauteur des arbres mais sur la surface de section des troncs. La charge florale est différente entre les pommiers témoins et ceux en agroforesterie intra-rang. Les séquences de fonctionnement pluriannuel des branches de pommiers, c’est-à-dire la longueur du rameau et la nature des bourgeons d’une année à l’autre (floral ou végétatif) sont également étudiées : La longueur de rameau de l’année N détermine la fréquence de floraison des bourgeons pour l’année N+1. Pour le suivi de la croissance des fruits, il n’y a pas de différence significative pour les diamètres à toutes les dates mais l’écart se creuse avec l’avancée de l’étude. Sur les fruits marqués, on suit également les chutes de fruits et le nombre de fruits touchés par le carpocapse. Tous ces résultats sont interprétés avec un regard critique et en prenant en compte les limites des modèles statistiques utilisés et de celles du dispositif notamment.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
|---|