Rapport d’activité : Bilan de la deuxième année d’alternance
Abstract
Global changes led the French national forest office (ONF) to take an interest into foreign species, such as Pinus brutia, which distribution range corresponds to the Eastern Mediterranean region. Experimental plots were installed in the 1990’s and allow today to draw first conclusions on the adaptation of this forest species to the French climate. This study aims at studying its response to droughts, which required an accurate definition of this concept. A dendroecological analysis, leaning on Lloret’s (2011) and Schwarz’ (2020) indices, was thus led in order to study links between growth, approached by ring width series, and climate variables. This analysis first required a detrending step, mainly to get rid of the effect of cambial age. The results show that the species is adapted to the climate conditions where Pinus brutia was introduced, since resilience is overall near 1. Nonetheless, some provenances show good performances (POSK, MARM, ALEX), whereas others have a lower resistance (ANAM, BUCA) or a lower recovery (ULUC). The SILI provenance is intermediate with more variation between individuals. Besides, differences were observed between individuals. They seem to be explained mainly by social status and by site effects. These results are similar to those of Bariteau and Pommery (1992) for southern France in terms of survival rates and confirm the relevance of dendroecology studies to assess drought resistances.
Les changements globaux ont conduit l’Office National des Forêts (ONF) à s’intéresser à des espèces exogènes comme Pinus brutia, dont l’aire de répartition correspond à l’Est méditerranéen. Des dispositifs implantés dans les années 1990 permettent de tirer aujourd’hui les premières conclusions sur l’adaptation de l’essence au climat français. La question soulevée dans cette étude est notamment l’adaptation aux sécheresses, qui a nécessité une définition plus claire de ce terme. Une analyse dendroécologique, s’appuyant sur les indices de Lloret (2011) et de Schwarz (2020), a donc été menée afin d’étudier les liens entre la croissance, approchée par les largeurs de cernes, et les variables climatiques. Cette analyse a nécessité en amont une standardisation des séries de largeurs de cernes, afin notamment d’en retirer l’effet de l’âge cambial. Les résultats indiquent que l’essence est adaptée aux sécheresses puisqu’elle présente dans l’ensemble une résilience proche de 1. Néanmoins, certaines provenances ont une meilleure réponse (POSK, MARM, ALEX), tandis que d’autres montrent une résistance plus faible (ANAM, BUCA) ou une moins bonne capacité de récupération (ULUC). La provenance SILI est intermédiaire avec davantage de variations entre individus. De plus, des différences sont observées entre individus. Elles semblent davantage expliquées par leur statut social et par l’effet des sites. Ces résultats concordent avec ceux avancés en termes de taux de survie par Bariteau et Pommery (1992) dans le Sud de la France et confirment la pertinence de l’approche dendroécologique pour estimer des résistances à la sécheresse.
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