L'étude proposée ici a pour objectif d'apporter des éléments nouveaux au débat concernant la limitation des importations communautaires de matières premières non céréalières. L'objet central de ce travail est de montrer qu'une analyse plus approfondie que celles existant actuellement, tenant compte à la fois de la dimension budgétaire et de la dimension du bien-être économique relativise cette idée répandue selon laquelle d'une part, la CEE n"a aucun intérêt à limiter ses importations de PSC et de soja et d'autre part, que la baisse du prix des céréales serait beaucoup plus appropriée pour la Communauté, dans une optique budgétaire.