La stéatose hépatique des palmipèdes gavés : bases métaboliques et sensibilité génétique - Archive ouverte HAL Access content directly
Journal Articles Productions Animales Year : 1999

Hepatic steatosis in waterfowl: metabolic basis and genetic susceptibility

La stéatose hépatique des palmipèdes gavés : bases métaboliques et sensibilité génétique

Abstract

In waterfowl, the controlled induction of hepatic steatosis by overfeeding allows the production of "foie gras". However, metabolic response to overfeeding varies considerably and depends, among other factors, on species or breed, which may be indicative of a gene tic determinism. After a review that takes into account the most recent data available on overfeeding steatosis and its mechanism, the present article describes the studies conducted on the Landes geese (highly susceptible to hepatic steatosis) and the Poland geese (parte ly resistant). Before overfeeding, there are very few differences in lipid metabolism of the two breeds of geese. By contrast, and despite the same food intake during overfeeding, the Poland geese respond by a more effective exportation of hepatic triglycerides in lipoproteins, as well as phospholipids and associated polyunsaturated fatty acids (PUFAS). Thus, when compared to the Landes geese, they exhibit a greater extrahepatic fattening. The Landes geese exhibit a higher hepatic lipogenesis together with a better retention of triglycerides and, most probably, phosphatidylcholine and PUFAS, which allow membrane synthesis and cell hypertrophy, and result in a greater hepatic steatosis.
Chez les Palmipèdes, l’induction contrôlée d’une stéatose hépatique par gavage permet la production de foie gras. Or, la réponse métabolique au gavage est très variable et dépend, entre autres facteurs, de l’espèce ou de la race, ce qui laisse supposer un déterminisme génétique. Après une revue prenant en compte les éléments les plus récents disponibles sur la stéatose de gavage et son mécanisme, cet article décrit les études menées sur les oies Landaises (très sensibles à la stéatose hépatique) et sur les oies Polonaises (partiellement résistantes). Avant gavage, il existe très peu de différence dans le métabolisme lipidique entre les deux races. En revanche, durant un gavage à ingéré égal d’aliment, les oies Polonaises réagissent par une exportation plus efficace, sous forme de lipoprotéines, de leurs triglycérides hépatiques, mais aussi des phospholipides et des acides gras polyinsaturés qui leurs sont associés. Ainsi, comparées aux oies Landaises, elles montrent un engraissement périphérique plus important. Les oies Landaises associent une lipogenèse hépatique plus intense à une meilleure rétention des triglycérides et, probablement, de la phosphatidylcholine et des acides gras polyinsaturés, ce qui permet l’hypertrophie cellulaire par synthèse membranaire, et donc se traduit par une stéatose hépatique plus importante.
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hal-02697440 , version 1 (01-06-2020)

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Cite

Dominique D. Hermier, M.R. Salichon, Gérard Guy, Rosaria Peresson, Jacques Mourot, et al.. La stéatose hépatique des palmipèdes gavés : bases métaboliques et sensibilité génétique. Productions Animales, 1999, 12 (4), pp.265-271. ⟨hal-02697440⟩
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