Et si le capitalisme patrimonial foncier changeait nos paysages quotidiens ?
Abstract
Le quotidien paysager de la majorité des habitants des pays occidentaux est façonné par des environnements urbains et péri-urbains qui évoluent rapidement. La ville a, en effet, tendance à s'étendre spatialement sur sa périphérie, afin de disposer d'espaces résidentiels ou aménitaires qu'elle ne peut offrir en son centre. Des métropoles urbaines se constituent ainsi, en ce sens qu'il y a une homogénéisation des dynamiques à l'œuvre sur un territoire regroupant un certain nombre d'espaces spécialisés fonctionnellement1 (Gérard-Varet, 2000 ; Roncayolo,1999). Bien évidemment, les nouveaux espaces urbanisés sont conquis sur des territoires originellement voués à des fonctions différentes, au premier rang desquelles l'agriculture et la forêt. Nous avons donc une dynamique d'agglomération qui change fondamentalement et irrémédiablement les paysages de proximité, sur des périmètres peuplés par un nombre croissant d'individus. Le constat peut en être fait facilement, en comparant les abords des villes actuellement et il y a vingt ans.
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