De l'agriculture péri-urbaine à l'agriculture urbaine
Résumé
L'agriculture péri-urbaine, au strict sens étymologique, est celle qui se trouve en périphérie de la ville, quelle que soit la nature de ses systèmes de production. Avec la ville, cette agriculture peut soit n'avoir que des rapports de mitoyenneté, soit entretenir des rapports fonctionnels réciproques. Dans ce dernier cas, elle devient urbaine et c'est ensemble qu'espaces cultivés et espaces bâtis participent au processus d'urbanisation et forment le territoire de la ville.
Dans son mode ordinaire de croissance, la ville incorpore à son territoire les nouveaux habitats nés dans sa périphérie, sans que la nature de leur usage antérieur pose question ; cet usage est effacé, sauf à survivre dans la toponymie. Les seules limites à cette absorption proviennent d'une inconstructibilité manifeste ou de l'opposition à l'urbanisation d'un autre pouvoir régulateur. En effet, des propriétés singulières font de certains lieux non construits des biens rares pour la société (terroirs spécifiques, biotopes d'intérêt écologique) ; ou bien des instances supérieures, en particulier l'État, peuvent intervenir au nom de principes, tel celui de la sécurité alimentaire, comme en Suisse, ou de la valeur patrimoniale et paysagère, comme en France, dans la plaine de Versailles.
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