How can we optimize the new link in the fight against food waste?
Comment optimiser le nouveau maillon de la lutte contre le gaspillage alimentaire ?
Résumé
The Newlink project focused on optimizing the redistribution of surplus meals from institutional catering. The challenge was to integrate this ethical and social approach into a local context with its own particularities, while also ensuring that the food remained safe to consume and maintained its environmental qualities.
The work highlighted:
•the diversity of organizational models for institutional catering kitchens, intermediaries, and non-profit organizations;
•the development of intermediaries with very different legal statuses and business models;
•the administrative, logistical and organizational constraints on this new link in the supply chain.
Opportunities for optimization are emerging, but they require stronger support from public authorities to structure solid donation supply chains and that meet the needs of non-profits and of people with precarious access to food.
The study shows that to identify the sources of surplus, the quantities and the potential recipients at local level, it is necessary to develop territorially-based cooperation and engineering, which currently do not exist.
This support could be provided by municipalities, groups of municipalities, or départements, for the purposes of economic development, provision of institutional catering, or social action. The State could play a role in communication and supervision. Moreover, as intermediaries’ economic models are fragile and dependent on subsidies, coordinated public policies could simplify funding and make it more secure.
Le projet Newlink s'est intéressé à l'optimisation de la redistribution d'excédents de repas de la restauration collective. La difficulté pour les acteurs est d'intégrer cette démarche éthique et sociale dans un contexte local avec ses spécificités, tout en garantissant les qualités sanitaire et environnementale des aliments au moment de leur consommation.
Le travail a mis en lumière : • la diversité des modèles d'organisation des cuisines centrales, intermédiaires et associations ; • le développement d'acteurs intermédiaires aux statuts juridiques et modèles économiques très divers ; • les contraintes administratives, logistiques et organisationnelles qui pèsent sur ce nouveau maillon.
Des opportunités d'optimisation se dessinent mais nécessitent un soutien plus fort des pouvoirs publics pour structurer des filières de don solides et répondant aux besoins des associations et des personnes en situation de précarité alimentaire. L'étude démontre que pour identifier les sources d'excédents, les quantités et les receveurs potentiels à un niveau local, il faut développer des coopérations et une ingénierie territoriale aujourd'hui inexistantes. Cet accompagnement pourrait être mené par des communes, intercommunalités ou départements, au titre du développement économique, de la restauration collective ou de l'action sociale. L'Etat pourrait avoir un rôle de communication et de garant du cadre. Enfin, les modèles économiques sont fragiles et dépendent de subventions. Une action publique coordonnée viserait à simplifier les financements et à les sécuriser.
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