Des itinéraires techniques à bas niveaux d'intrants pour des variétés rustiques de blé tendre : une alternative pour concilier économie et environnement
Résumé
Depuis la première réforme de la Politique agricole commune en 1992, les grandes cultures (céréales, oléagineux et protéagineux) sont confrontées à une nouvelle donne avec le découplage des aides publiques vis-à-vis du volume produit à l'hectare. Le prix de vente des céréales a connu une forte baisse (de l'ordre de 40%) associée à une quasi-stabilité du prix des intrants chimiques (engrais et produits phytosanitaires) et une pression sociétale accrue pour une réduction des pollutions liées à l'agriculture intensive. Dans ce contexte, il convient de se poser la question de l'optimalité des couples« variétés productives-itinéraires techniques intensifs » utilisés majoritairement à ce jour. Plus que la seule désintensifïcation des itinéraires techniques à variétés inchangées, il convient surtout d'examiner dans quelle mesure le choix de nouvelles variétés multirésistantes et d'itinéraires techniques plus économes en intrants chimiques correspondraient, ou non, au nouvel optimum économique pour l'agriculteur. L'objet de cet article est donc de comparer différents couples « variété-itinéraire technique » en utilisant pour cela les résultats du réseau d'essai « itinéraires techniques pour des variétés rustiques de blé tendre», créé en 1999 à l'initiative de l'INRA, des sélectionneurs du groupement d'intérêt économique (GIE) Club 5 (C.C. Benoist, Florimond Desprez, Serasem et Verneuil Nickerson) et de l'ITCF, devenu depuis Arvalis - Institut du végétal.
Domaines
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