Gardères Eslourenties Dam : economic appraisal of irrigated agriculture
Barrage de Gardères Eslourenties : évaluation économique de l'agriculture irriguée
Résumé
In Adour River basin, the high increase of water consumption for irrigation purpose, which represents the main use of water, leads to an important deficit of water resource and a degradation of water quality. In this context, the Institution interdépartementale pour l'aménagement hydraulique du bassin de l'Adour is studying the opportunity of creating new water resources and implementing a new water management system. Eslourenties dam, which capacity is 20 millions of m3, is the most important of these new resources. According to the anticipated management system, a guaranteed water quota per irrigated hectare would be implemented and irrigating farmers should pay a special fee for financing dams operation and maintenance.At the Institution request, Cemagref has studied the economic interest of this project, in collaboration with the Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne, as part of a method transfer.The selected method is characterised by the modelling of Adour river basin agricultural production so as to simulate several scenarios of water allocation between irrigation and rivers flow. Economic interest is evaluated from farmers point of view (private agricultural benefice) and from the community point of view (global benefice due to the increase of farmers income and to the increase of rivers water quality).
Dans le bassin de l'Adour, la croissance forte des prélèvements en eau pour l'irrigation, qui représente l'essentiel de la demande, entraîne un déficit important de la ressource en eau et une dégradation de la qualité des hydrosystèmes. Dans ce contexte, l'Institution interdépartementale pour l'aménagement hydraulique du bassin de l'Adour étudie l'opportunité de créer de nouvelles ressources en eau et de mettre en place un nouveau mode de gestion. Le barrage d'Eslourenties, d'une capacité utile de 20 millions de m3, constituerait la principale de ces ressources. Le schéma de gestion envisagé prévoit la mise en place d'un quota d'eau garanti par hectare irrigué et le paiement par les irrigants d'une redevance pour financer les coûts d'entretien et d'exploitation des barrages. A la demande de l'Institution, le Cemagref a été chargé d'étudier l'intérêt économique de ce projet, en collaboration avec la CACG dans le cadre d'un transfert de méthode. La méthode retenue se caractérise par la modélisation de la production agricole du bassin versant de l'Adour afin de simuler plusieurs scénarios de répartition de l'eau entre l'agriculture et les débits d'étiage. L'intérêt économique est évalué du point de vue des agriculteurs (bénéfice agricole privé) et du point de vue de la collectivité (bénéfice global dû à l'augmentation du revenu agricole et à l'augmentation de la salubrité des cours d'eau).