La lumière est un des facteurs environnementaux qui conditionnent en forêt l'installation et le développement des arbres, leur régénération, le développement de la flore et de la faune, de la microfaune, etc. Or ce facteur n'est pas facilement accessible sur le terrain, ni pour le gestionnaire forestier, ni pour le chercheur (études de biodiversité, de régénération). Le projet avait deux principaux objectifs : 1- améliorer la méthodologie de mesure de la lumière sous couvert régulier et équienne de résineux et de feuillus et 2- modéliser le rayonnement arrivant au sol à partir des variables dendrométriques des peuplements.Sous des peuplements de chêne, hêtre, pin sylvestre et douglas, de différents âges, différentes densités, en différents sites en France, le rayonnement parvenant au sol dans différentes longueurs d'ondes a été mesuré : rayonnement global (RG, 300 - 3000 nm), rayonnement photosynthétiquement actif (PAR, 400-700 nm), rouge clair (RC, 660 nm) et rouge sombre (RS, 730 nm). Sa variabilité a été caractérisée. Des relations ont pu être établies entre ces différentes longues permettant de prédire les unes et les autres à partir de la mesure de l'une d'entre-elles. La technique des photographies hémisphériques a été améliorée des points de vue prise des photographies, traitement des images et interprétation. Un logiciel spécifique de seuillage de ces photographies a été mis au point. Elles permettent de prédire de façon assez rapide et assez fiable à l'échelle journalière le rayonnement transmis dans différentes longueurs d'ondes (?).Le rayonnement moyen transmis dans les différentes longueurs d'onde a pu être relié avec une bonne précision à la surface terrière des peuplements échantillonnés selon le formalisme de la loi de Beer-Lambert. Des variables telles que l'âge et les caractéristiques de la dernière éclaircie permettent encore d'améliorer la prédiction.