Evaluation des termes du bilan hydrologique sur le bassin versant de la Donga par mesure et modélisation - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2005

Evaluation des termes du bilan hydrologique sur le bassin versant de la Donga par mesure et modélisation

L. Seguis
Isabelle Braud
M. Descloitre
  • Fonction : Auteur
C. Peugeot
Henri Robain
  • Fonction : Auteur
J.L. Seidel

Résumé

L'Observatoire Hydrologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO, Bénin) d'une superficie de 14 600 km2 est le plus méridional (1200 mm/an) des 3 sites d'observation de l'O.R.E. AMMA-CATCH, répartis selon un gradient pluviométrique décroissant du Golfe de Guinée au Sahara. La longue période de sécheresse qui a frappé l'Afrique de l'Ouest (1970-1990) a diminué significativement la pluviométrie en climat soudanien (-11%) principalement en réduisant le nombre d'événements pluvieux (Le lay & Galle, 2005b). Ceci se traduit par une diminution des débits bien plus importante (environ 35%) sur l'Ouémé supérieur (Le lay &Galle, 2005a). L'état actuel des connaissances ne permet pas de transposer ce résultat à d'autres bassins de taille ou de couverture végétale différente. Pour identifier, quantifier les processus entrant en jeu dans les différents termes du bilan hydrologiques, le bassin de la Donga (586 km2) situé dans le cours supérieur du Haut Ouémé a été instrumenté. Les objectifs sont de: ·quantifier les différents processus (pluie, ruissellement, infiltration écoulements souterrains, évapotranspiration), ·identifier leurs temps caractéristiques, ·préciser leur rôle dans la variabilité intra et inter-annuelle en prenant en compte la dynamique de la végétation.Sous un climat soudanien, l'écoulement de la Donga est saisonnier et soutenu par le drainage des nappes. Chaque année, on observe un démarrage retardé des écoulements par rapport au début de la saison des pluies. Les questions sous-jacentes à l'origine non exclusivement superficielle des écoulements portent notamment sur : ·les parts du ruissellement direct et des nappes dans les écoulements en rivières, leurs évolutions intra-saisonnières, ·l'existence d'écoulement souterrain et rapide de sub-surface dans les tous premiers mètres du sol, ·l'existence d'une mémoire inter-annuelle liée au stock souterrain modulant le démarrage retardé des écoulements. Hormis l'origine des écoulements, l'autre inconnue majeure est le rôle de la végétation dans le cycle hydrologique à travers la transpiration. Les questions reliées à la végétation sont notamment: ·La végétation en début de cycle par ses prélèvements contribue-t-elle à retarder les écoulements ? ·Le défrichement des forêts au profit d'une mosaïque culture-jachère a-t-il un impact sur les écoulements ?
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02586856 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

Sylvie Galle, L. Seguis, M. Arjounin, Thierry Bariac, J.M. Bouchez, et al.. Evaluation des termes du bilan hydrologique sur le bassin versant de la Donga par mesure et modélisation. Actes du Colloque ECCO, Toulouse, 5-7 Décembre 2005, 2005, Toulouse, France. pp.411-416. ⟨hal-02586856⟩
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