Le projet repose sur l'hypothèse que l'activité « autoépuratoire » en cours d'eau peut être renforcée par des formes artificielles et poreuses au travers desquelles les flux de substances liés aux flux hydriques pourraient être plus efficacement bio-assimilés. Une application particulière concerne l'environnement urbain qui modifie l'hydrologie locale et génère l'apport de matières organiques, de toxiques et d'azote, ce dernier étant considéré comme le carburant du métabolisme. L'action de recherche proposée sur une année porte sur les pré-requis géomorphologiques et hydrodynamiques auxquels un tel dispositif devrait répondre pour assurer une fonction durable, ceci en prenant en considération les contraintes physiques et chimiques de l'installation et les facteurs de la persistance et de la dynamique des populations microbiennes.