Bois morts, peuplements riches en bois morts, et risques phytosanitaires en forêt- synthèse des connaissances disponibles - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport De Recherche) Année : 2011

Pest risk associated with deadwood and deadwood-rich stands - an overview of current knowledge

Bois morts, peuplements riches en bois morts, et risques phytosanitaires en forêt- synthèse des connaissances disponibles

Résumé

L'objectif du rapport est de dresser une synthèse des connaissances sur les relations entretenues par le compartiment « bois mort » de l'écosystème forestier ou les peuplements riches en bois mort du paysage forestier avec la santé des forêts. Les dégâts de lignicoles à l'interface avec le bois mort sont de trois types : (i) transfert depuis les bois morts sur les arbres vivants voisins (contagion) (i) de lignivores, (ii) de phytophages à larves xylophages, (iii) transfert de lignivores sur les produits ligneux stockés en forêt et voués à la commercialisation. Après avoir dressé l'inventaire des configurations induisant des échanges à risque entre bois mort (souches, rémanents, bois stockés, chablis) et arbres vivants ou bois stockés, nous présentons les éléments de contexte régulant les risques effectifs. Le ratio entre les coûts (bois mort=source d'inoculum et de propagules de ravageurs et de parasites) et les bénéfices (bois mort=source d'auxiliaires) de la rétention de bois mort vis-à-vis du risque phytosanitaire en forêt est examiné à travers une série de questions-clés. En premier lieu, nous présentons le lien entre les niveaux de population des ravageurs/pathogènes et la configuration du stock de bois mort (volume, types de bois mort), en étudiant notamment les risques de contagion en bordures de zones de concentration de bois mort (comme les réserves intégrales, les futurs îlots de sénescence ou les trouées de chablis). En Europe, les dégâts importants associés au triplet tempête-typographe-épicéa sont soulignés. En second lieu, nous nous penchons sur le rôle des interactions biotiques (compétition intra-guilde entre lignicoles, prédation ou parasitisme par des ennemis naturels) au sein du bois mort dans la régulation « naturelle » des populations de ravageurs ou pathogènes. Le rôle attribué aux prédateurs/parasitoïdes dans la régulation des populations d'insectes demeure controversé, même s'ils semblent avoir un impact significatif sur les densités de ravageurs dans certaines conditions.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02594878 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

Christophe Bouget, L.M. Nageleisen, D. Piou, Yoan Paillet. Bois morts, peuplements riches en bois morts, et risques phytosanitaires en forêt- synthèse des connaissances disponibles. [Rapport de recherche] irstea. 2011, pp.25. ⟨hal-02594878⟩
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