Les ongulés sauvages, des vecteurs de dissémination pour les plantes à l'échelle du paysage - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2011

Wild ungulates are vectors for plants at the landscape scale

Les ongulés sauvages, des vecteurs de dissémination pour les plantes à l'échelle du paysage

Résumé

La dispersion des graines est un processus clé pour le maintien des populations de plantes et la dynamique des communautés végétales, notamment dans le contexte actuel de réchauffement global et de fragmentation des habitats. Les ongulés sauvages, comme le chevreuil (Capreolus capreolus), sont des modèles biologiques pertinents pour l'étude des vecteurs de dispersion à longue distance des plantes dans des environnements changeants. En effet, leurs populations sont en constante augmentation depuis les années 1970 et ils sont capables de couvrir de longues distances au sein d'une grande diversité d'habitats. Nous présentons une approche comparative basée sur trois espèces communes et sympatriques d'ongulés sauvages: un herbivore brouteur le chevreuil, un herbivore paisseur/brouteur le cerf (Cervus elaphus) et une espèce omnivore frugivore le sanglier (Sus scrofa). Notre approche décrit le destin des graines de leur prise en charge par les animaux (épi- et endozoochorie) jusqu'à leur libération et leur installation au sol. Nous présentons les trois principales phases de la dispersion traitant i) de la phase d'émigration (potentiel de dissémination externe et interne), ii) de la phase de déplacement (temps de rétention des graines converti en trajectoire parcourue par des animaux sauvages à partir de localisations GPS) et iii) de la phase d'immigration (en étudiant la capacité des ongulés à influer sur le taux de germination des graines). Nos résultats illustrent le potentiel de ces trois espèces animales en termes de cortèges d'espèces végétales transportées, ainsi que de portée de leurs déplacements au sein du paysage. Les ongulés sauvages peuvent donc être considérées comme des espèces de cohérence écologique pour la Trame Verte et Bleue.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02595995 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

Christophe Baltzinger, M. Pellerin, M. Picard, D. Virfollet, L. Bourdin, et al.. Les ongulés sauvages, des vecteurs de dissémination pour les plantes à l'échelle du paysage. 5èmes journées françaises de l'écologie du paysage : Regards et apports de l'écologie du paysage sur les continuités écologiques, Nov 2011, Aix-en-Provence, France. pp.18. ⟨hal-02595995⟩

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