Quelque part entre Toutatis et Gaïa : la géographie française peut contribuer aux questions de l’écologie
Résumé
Taking the critical review of « Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête » (‘the sky is not going to fall over our head’, a book edited by Brunel & Pitte in 2010) as a starting point, this paper aims to explain the reasons for the lack of dialogue between french geography and ecology, discussing in particular the stakes raised by possibilism and multiscalar approaches. A comparison with the anglo-american academic context is achieved through bibliometrical methods and the discussion of the example of rangelands’ new ecology.
Prenant la critique de l’ouvrage « Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête » (Brunel & Pitte (eds.) 2010) comme point de départ, cette communication explore les raisons de la difficulté du dialogue de la géographie française avec la discipline écologique, discutant en particulier les questions du possibilisme et du changement d’échelle. La comparaison avec les pratiques anglosaxonnes est menée à travers une rapide démarche bibliométrique et la discussion de l’exemple de la « nouvelle écologie » des pâturages.