Le rapport consigne les résultats d’une enquête conduite auprès de 35 usagers et acteurs locaux du bassin d’Arachon afin de mieux comprendre comment ce milieu et ses évolutions sont appréciés au travers d’activités ordinaires (kayak, promenade, chasse, gestion quotidienne de zones protégées…). Une attention particulière est portée à deux composantes de l’écosystème importantes et diversement médiatisées, l’huître et l’herbier de zostère. Les résultats montrent que, si l’huître est perçue de manière ambivalente, la zostère est nettement valorisée et sa régression inquiète. Ils montrent aussi que bien d’autres objets ont un rôle majeur dans l’appréciation que les usagers ont de la qualité du milieu, notion qui émergent en tant que propriété des relations entre les enquêtés, l’environnement et les « autres » présents dans cet environnement. Il apparaît également que les frontières entre « scientifiques » et « non scientifiques » sont plus floues que les uns et les autres ne le supposent pour ce qui est de qualifier le milieu.