Sport horse marketing in two different French areas: Nord Auvergne-Limousin and Basse-Normandie
Stratégie de valorisation et de commercialisation des jeunes chevaux dans des élevages de sport du Nord Auvergne-Limousin et de Basse-Normandie
Résumé
As sport horse market concerns young horses having already competed in show jumping, the object of this study is to know farmers strategies on the preparation and the marketing of their products. A survey was conducted among 20 farms (over 3 mares) in two French different regions. If the horses number and the material means of production varied from one structure to another, it appeared that these farms mobilized an average 1 WU (Working Unit) for 29 horses (expressed in Livestock Unit) all categories included (particularly breeding and young horses together). Nearly 70 % of surveyed farmers sold their products after a period of jumping tests. Whatever the region, 70 % of farmers realized this training on their structure, which mainly required qualified working force and infrastructure (work area with a side equal to a minimum of 40m). If the "word of mouth" remained the primary means of marketing, organized networks depended on the regional context and in particular the presence of merchants, professional riders or auctions.
Le marché du cheval de sport portant sur de jeunes chevaux ayant déjà concouru en épreuves d’obstacles, l’objet de cette étude est de connaître les stratégies des éleveurs sur la préparation et la commercialisation de leurs produits. Une enquête est réalisée auprès de 20 élevages de plus de 3 poulinières, dans 2 régions françaises. Si les effectifs de chevaux et les moyens matériels de production varient d’une structure à l’autre, il apparait que ces élevages mobilisent en moyenne une Unité de Travail Humain pour 29 chevaux (exprimés en Unité Gros Bovin) toutes catégories confondues (reproducteurs et jeunes chevaux inclus). Près de 70 % des éleveurs enquêtés souhaitent vendre leurs produits après une période de valorisation en épreuves. Quelle que soit la région, 70% des éleveurs réalisent cette valorisation sur leur structure, qui nécessite surtout du personnel compétent et des infrastructures de travail (carrière avec un côté d’au moins 40m). Si le « bouche à oreille » reste le premier moyen de commercialisation, les circuits organisés dépendent du contexte régional et notamment de la présence de marchands, de cavaliers professionnels ou de ventes aux enchères.