Methodological uncertainties impacting the ecological status assessment using French macrophytes IBMR protocol
Incertitudes méthodologiques ayant un impact sur l'évaluation de l'état écologique en utilisant le protocole Macrophytes français, IBMR
Résumé
Since the implementation of the European Water Framework Directive in 2000, the assessment of water bodies ecological status is closely founded on hydrobiological protocols for populations sampling and on specific or overall metrics for the calculation of indexes and quality class determination. The good/moderate boundary is a heavy challenge for water managers, bearing both political and financial stakes. But, about biological approach, field protocols and assessment methods cannot provide a strict, precise and definitive measurement of a so-called "ecological status". In this project, main sources of uncertainties and variabilities were evaluated for the French macrophytes assessment method: spatial variability of the recording point, temporal variability (seasonal and multi-annual variation), operator effect, taxonomical confusion. Analyzing the results show a significant variation of the final assessment due to these successive sources of variability and uncertainties. The "ecological status" varies commonly of 1 class and, for a non-negligible percentage, of 2 classes. These findings question about the using of the raw assessment for the public decisions, regulations improving and actions programing. Uncertainties have to be taken into account in a precise and relevant way, as a non-separable concept with biological assessment methods. The forthcoming task aims to implement uncertainties and variability values into the assessment result itself, for water manager needs.
Depuis la mise en oeuvre de la Directive Européenne Cadre sur l'Eau en 2000, l'évaluation de l'état écologique des masses d'eau est fortement basée sur des protocoles hydrobiologiques pour l'échantillonnage des populations et sur des métriques spécifiques ou globales pour le calcul des indices et la détermination des classes de qualité. La limite « bon/moyen » est un défi majeur pour les gestionnaires de l'eau, avec des enjeux à la fois politiques et financiers. Mais en ce qui concerne l'approche biologique, les protocoles de terrain et les méthodes d'évaluation ne peuvent pas fournir une mesure stricte, précise et définitive d'un «état écologique ». Dans ce projet, les principales sources d'incertitudes et de variabilités ont été évaluées pour la méthode française d'évaluation des Macrophytes en cours d'eau : variabilité spatiale du point de prélèvement, variabilité temporelle (variations saisonnières et pluriannuelles), effet opérateur, confusions taxonomiques. L'analyse des résultats montre une variation significative de l'évaluation finale due à ces sources successives de variabilité et d'incertitudes. L'état écologique peut changer généralement d'une classe et, pour un pourcentage non négligeable, de deux classes. Ces constatations remettent en question l'utilisation de l'évaluation initiale pour les décisions publiques, l'amélioration de la réglementation et de la programmation des actions. Les incertitudes doivent être prises en compte de manière précise et pertinente, en tant que concept indissociable des méthodes d'évaluation biologique. La tâche à venir vise à intégrer les incertitudes et les valeurs de variabilité dans le résultat de l'évaluation elle-même, pour les besoins des gestionnaires de l'eau.