Assessing sustainability of different forms of farm organization: adaptation of IDEA method to rubber family farms in Thailand
Évaluation de la durabilité de différentes formes d’organisation de l’agriculture : adaptation de la méthode IDEA à l’hévéaculture familiale en Thaïlande
Résumé
With increasing concerns on the sustainability of agricultural systems, many tools have been developed to assess farm sustainability. The main objective of this study was to assess and compare the sustainability of different forms of family farm organization. A second objective was to test the relevance of the IDEA method (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles or Farm Sustainability Indicators) to compare tree-crop-based family farms in tropical areas. Percentages of sustainability were calculated based on individual interviews conducted with 25 rubber farmers representing three different types of farm (typology based on the labor used for farming activities), using three scales and 10 components. The socio-territorial scale was the weak point of the rubber farms. In contrast, the economic scale was relatively the best asset on all farms. The factor that most differentiated the three types of farm was the agro-ecological scale followed by the socio-territorial scale. The economic scale did not discriminate. Moreover, only the diversity of production and efficiency components showed a notable difference between the different types of farm. Overall, the three types of farm with contrasting forms of farm organization were not much different in terms of sustainability performance. Family business farms with managerial family labor appeared to be the least sustainable. Thus, as family business farms are becoming more and more important in Thai agriculture, if these results are confirmed on a broader scale, this represents an issue for the sustainability of the Thai rubber sector that would require government intervention.
Les préoccupations croissantes concernant la durabilité des systèmes agricoles ont conduit au développement de nombreux outils pour l’évaluer. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer et comparer la durabilité de différentes formes d’organisation de l’agriculture familiale. Un deuxième objectif était de tester la pertinence de la méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles) pour comparer des exploitations familiales à base de plantes pérennes en zone tropicale. À partir d’entretiens individuels conduits avec 25 planteurs d’hévéa représentant trois types d’exploitations agricoles (typologie basée sur le travail mobilisé pour les activités agricoles), des pourcentages de durabilité ont été calculés sur trois échelles et 10 composantes. L’échelle socio-territoriale était le point faible des exploitations hévéicoles. À l’inverse, l’échelle économique était le point fort pour toutes les exploitations. L’échelle agro-écologique est celle qui discriminait le mieux les trois types d’exploitations, suivie par l’échelle socio-territoriale. L’échelle économique n’était pas discriminante. De plus, les seules composantes présentant des différences entre les trois types d’exploitation étaient la diversité des productions et l’efficience des exploitations. Les trois types d’exploitation représentant des formes contrastées d’organisation de la production agricole ne sont finalement pas apparus très différents en termes de durabilité. Les exploitations familiales patronales avec la famille seulement impliquée dans la gestion seraient les moins durables. Pourtant, les exploitations patronales occupent une place croissante dans l’agriculture en Thaïlande. Si ces résultats sont confirmés à plus grande échelle, cela représente un problème pour la durabilité de l’hévéaculture en Thaïlande qui demanderait une intervention du gouvernement.
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